L’ONG Rice for Life-Central Africa (RFL-CA) a lancé sa Charte mondiale de vie participative, oxygène ressource vitale, en vue de renforcer la solidarité économique et sociale et contribuer à la protection des écosystèmes forestiers. La cérémonie a eu lieu, le 22 avril dernier, à Brazzaville, sous la présidence de Séraphin Tsetse, représentant régional de l’ONG pour l’Afrique Centrale et initiateur de la Charte mondiale participative, en présence de nombreux écologistes. Ils sont venus pour faire connaître cette Charte de vie participative, oxygène ressource vitale.

C’est Prosper Bamanissa qui a présenté l’ONG et ses missions; il est membre de cette organisation apolitique qui s’adonne au développement à vocation humanitaire et internationale. Elle accompagne les États et les collectivités locales décentralisées dans la mise en œuvre des ODD (Objectifs du développement durable, fixés par l’ONU et les institutions partenaires).
La Charte mondiale de vie participative se veut une initiative novatrice et un levier pour soutenir «le cri de l’arbre»:. «Maintiens ma vie en état pour garantir la tienne».
C’est une manière de réconcilier l’homme et l’arbre et améliorer les conditions de vie des communautés locales et des peuples autochtones.
Le principe est de restaurer les droits humains et environnementaux pour le développement durable mondial. La préservation des forêts consiste notamment à promouvoir le bien-être pour aujourd’hui et pour demain.
Cette ONG évolue au Congo depuis plus d’une décennie.
Le représentant régional de RFL-CA a souligné: «Nous avons pensé mettre sur place un outil de cohésion nationale et internationale pour susciter un développement réel en faveur des populations locales, des populations autochtones et des populations défavorisées».
Tout individu,sans distinction de race, de religion et d’obédience politique peut apporter sa contribution d’un euro, un dollar ou 500 francs CFA, ou un peu plus. Les écologistes présents ont signé la charte pour témoigner de leur engagement à la préservation des forêts.

Philippe BANZ