Au lendemain du drame du stade d’Ornano, le ministère des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire (MASSAH) en sa qualité de point focal de la cellule de crise mise en place par le Gouvernement, reçoit depuis le 25 novembre dernier, les différentes familles endeuillées. Cette opération est personnellement supervisée par la ministre Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma.
Pour chaque famille, il est exigé un nombre de six personnes, soit trois du côté paternel et trois du côté maternel avec les photocopies de leurs pièces d’identité y compris celles des défunts ou des défuntes.
Mboukou-Kimbatsa Goma.
Aucun paiement n’est effectué sans la présence des deux parents ou de leurs représentants légaux.
Au-delà du paiement, la ministre Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma s’érige également en juge matrimoniale pour régler quelques différends entre les familles qui n’arrivaient pas à s’accorder.
Abattus et attristés, certains parents n’ont pas su contenir leurs larmes. «Je n’arrive pas à parler», a déclaré l’un des bénéficiaires.
«Nous allons pouvoir nous organiser, bien que nous avions déjà commencé à le faire avec nos propres efforts. Avec ce que le Gouvernement nous a donné, nous allons faire davantage», a ajouté un autre parent. D’autres, par contre, n’ont pas voulu s’exprimer.
S’agissant des blessés, un dispositif est mis en place. Les concernés peuvent se rendre dans les hôpitaux où ils ont été soignés au cas où ils présenteraient quelques traumatismes. La liste des 145 blessés sur les 150 enregistrés sortis des hôpitaux est à la disposition du MASSAH.
Bien avant ce paiement, la ministre avait déjà reçu dans son cabinet de travail les différentes familles et les blessés dans le but de leur apporter assistance aux victimes.
Cyr Armel YABBAT-NGO
