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ANNIVERSAIRE : L’ONU réaffirme la nécessité du multilatéralisme

ANNIVERSAIRE : L’ONU réaffirme la nécessité du multilatéralisme

La célébration de la Journée des Nations Unies pour ses 75 ans de vie cette année, a été marquée par la pandémie de COVID 19 causant de nombreux décès de par le monde. Avec pour corollaires une récession économique mondiale et l’aggravation de la pauvreté. Au Congo, cet événement a été célébré à travers une visioconférence organisée vendredi 23 octobre dernier. Elle a été coprésidée par Jean Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, et Chris Mburu, coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Congo, avec pour point focal le centre d’information des Nations Unies (UNIC) à Brazzaville.

L’Organisation des Nations Unies a été créée le 24 octobre 1945 à la fin de la Seconde guerre mondiale pour maintenir la paix et la sécurité internationales et promouvoir la coopération et le bien-être des peuples.
Le thème retenu en faveur de cette manifestation a porté sur «L’avenir que nous voulons, l’ONU qu’il nous faut : réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme». Délivrant leurs messages, les deux personnalités ont réaffirmé l’attachement au multilatéralisme. C’est la raison d’être des Nations Unies. Face à des défis d’une ampleur colossale, on doit coopérer et faire preuve de solidarité. Actuellement, le monde est plongé dans un climat d’angoisse et de peur et la pression sur les sociétés, les économies et les systèmes de santé sont énormes. C’est pourquoi Chris Mburu a souligné que «cette pandémie est venue nous rappeler violemment que nous sommes comme les maillons d’une chaîne. C’est le sens et la finalité du thème choisi de cet anniversaire. Cette organisation a fait beaucoup de chemin. Mais, la route reste encore longue. Je peux attester de l’engagement du Congo sous le leadership de son excellence Denis Sassou Nguesso à bâtir un solide partenariat avec les Nations Unies». Le message du Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a été aussi rendu public. Il y reconnait que «nous devons faire plus pour mettre fin aux souffrances humaines causées par la pauvreté, les inégalités, la faim et la haine et lutter contre la discrimination fondée sur la couleur de peau, la religion, le sexe ou toute autre distinction. Depuis des mois que dure la pandémie, nous assistons à une augmentation effrayante des violences commises contre les femmes et les filles. Nous devons poursuivre les progrès accomplis jusqu’ici. Ensemble, défendons les valeurs imprescriptibles de la charte des Nations Unies». Pour le ministre Jean Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères a réaffirmé que «l’Organisation des Nations Unies reste le cadre idéal pour la mobilisation de l’action internationale. L’action collective dans la recherche de solutions durables demeure une voie incommensurable. La République du Congo réaffirme-t-elle son attachement au multilatéralisme, seul cadre vers lequel doivent converger tous nos efforts pour répondre aux immenses attentes des peuples du monde et de nombreuses populations souvent dans la détresse. 75 ans après sa création, l’ONU conserve, toute sa légitimité et son rôle demeure irremplaçable. Ses idéaux de paix et de sécurité collective, de droit de l’homme et de développement partagé sont aujourd’hui plus pertinents que jamais».
Il a émis le vœu que les pays africains ne puissent indéfiniment s’accommoder d’être marginalisés dans les cercles où se décide l’avenir du monde dont ils font partie. Leur voix doit être entendue partout, y compris au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies où les Justes, s’il en existe encore dans ce monde, devraient leur faire de la place en tant que membres permanents, à part entière, avec droit de veto.

Philippe BANZ

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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