Dans l’archidiocèse de Pointe-Noire, la célébration de la solennité du Christ-Roi de l’univers a attiré une assistance nombreuse à la Paroisse Christ-Roi de Loandjili. Qui, comme jamais auparavant, a mis un soin particulier à célébrer sa fête patronale par une messe où Mgr Miguel a administré en même temps la première communion (110 enfants), la confirmation (83) et la profession de foi à 64 enfants de la paroisse. Plusieurs prêtres ont concélébré, avec lui, parmi lesquels l’abbé Alain Loemba Makosso, vicaire général du lieu et curé de cette paroisse.

C’est au rythme des répertoires des chorales ‘’Ta God’’ et Sainte Cécile que cette immense assemblée a vibré de joie. Avec la participation des religieux, religieuses et d’une assemblée vivace au sein de laquelle se trouvaient deux administrateurs maires de la ville ainsi que bien d’autres autorités civiles.
Dans son homélie, l’archevêque a rappelé: «la fête du Christ-Roi a été instaurée en 1925, par le pape Pie XI, pour affirmer la compétence de l’Eglise dans le domaine profane que la mentalité moderne entend parfois exclure. Beaucoup prétendent aujourd’hui exclure l’Eglise du monde profane. Or, si nous l’appelons Roi de l’univers, c’est parce que l’univers est notre domaine. L’univers, vous pouvez l’appeler aussi le royaume. Le royaume de Dieu. Nous le proclamons chaque jour dans le Notre Père. Quand nous disons que ton règne vienne, nous proclamons le Christ-Roi. Et nous devons être chrétiens non seulement à la messe; mais aussi dans notre vie familiale, notre vie sociale, dans notre vie politique, L’Eglise a le devoir de rappeler aux puissances qu’elles ne sont qu’au service de l’homme. Donc les puissances terrestres de nos gouvernants, des patrons d’entreprises, des milliardaires, des personnes qui disent qu’ils ont le pouvoir est à relativiser. Il n’y a pas de pouvoir absolu sur terre. Tout pouvoir dépend de Dieu. Et cette pandémie (la COVID-19, Ndlr) nous apprend que les richesses sur terre ne veulent rien dire».
La veille de cette messe a été marquée par l’administration du sacrement de baptême aux candidats qui se sont préparés à recevoir l’Eucharistie. «Chers baptisés, leur a dit Mgr l’archevêque, mes félicitations à vous tous qui avez reçu le sacrement de baptême hier. C’est une grande joie. Pourquoi? Parce que les grâces en abondance se répandent sur nous à travers vous. Parce que vous avez répondu à travers vos parents, vos parrains, vos marraines et vos catéchistes à l’appel de Dieu pour dire oui Seigneur; je veux t’appartenir; je veux que tu sois le Roi de ma vie…».
Apres l’homélie, le curé de la paroisse a procédé à l’appel et à la présentation des confirmands à l’évêque. Le sacrement de la confirmation est le dernier sacrement de l’initiation chrétienne. Elle confère à ses bénéficiaires l’Esprit-Saint en plénitude.
Juste après le rite de la confirmation, 64 chrétiens se sont présentés devant l’évêque et toute l’assemblée chrétienne pour professer leur foi en Dieu Père, Fils et Esprit-Saint, et exprimer leur engagement à participer activement dans la vie de l’Eglise famille de Dieu. Des diplômes leur ont été décernés à l’occasion. Quant aux 84 autres catéchumènes, leurs vœux spirituels se sont matérialisés. Ils ont alors été les premiers à se rendre à la table du Seigneur où ils ont communié au Corps et au Sang du Christ. La suite de la célébration a été marquée par un vibrant chant d’action de grâce qui a galvanisé l’ambiance et le mot de circonstance des catéchumènes adressé à Mgr Miguel.

Madocie Déogratias
MONGO