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CAMEROUN : Faire de la lutte contre la corruption l’affaire de tous

CAMEROUN : Faire de la lutte contre la corruption l’affaire de tous

La lutte contre la corruption a été au cœur des échanges entre le président de la Commission nationale anti-corruption (CONAC) du Cameroun et la presse lors d’une rencontre vendredi 10 juillet 2020 à Yaoundé, prélude à la 4e Journée africaine de lutte contre la corruption célébrée le 11 juillet. C’était sur le thème: «Combattre la corruption grâce à des systèmes judiciaires efficaces et performants».

Le Cameroun a été pendant longtemps tête de peloton en Afrique concernant ce fléau. Le président Paul Biya a même lancé l’opération «Epervier» qui traque tous les contrevenants en la matière dont beaucoup d’entre eux sont incarcérés à la maison d’arrêt centrale de Yaoundé. Des instances ont été instituées pour traduire en actes le combat contre ce mal considéré désormais comme une gangrène en Afrique centrale.
Le thème de la 4e édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption, invite chaque maillon de la société à barrer la voie à une gangrène qui tire l’économie des pays africains et du Cameroun en particulier vers le bas. Au Cameroun, la Commission nationale anti-corruption dirigée par le Dr. Dieudonné Massi Gams, en appelle à la responsabilité de tous dans la dénonciation des actes de corruption. Un numéro vert, le 15 17 est mis à la disposition des citoyens.
En termes d’avancées, le rapport de la Commission nationale anti-corruption, pour la décennie 2010-2020, précise que le Cameroun a enregistrée d’importances réformes et actions anti-corruption. «Les retombées sont aujourd’hui palpables, tant sur le plan financier que sur le plan comportemental», a indiqué le président de la CONAC. Parmi les principales retombées, figurent les dénonciations qui sont passées de 482 à 23 048 en 2018, soit une évolution de 4 682%; des milliards recouvrés; de nombreux agents publics sanctionnés; plus de 300 entreprises suspendues par le ministère des marchés publics.
Si ces indicateurs s’avèrent encourageants, la CONAC se dit préoccupée par l’intensification de la lutte contre la corruption au Cameroun.
Aristide Ghislain
NGOUMA

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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