Home International CENTRAFRIQUE : Bientôt la réouverture de l’Ecole militaire des enfants de troupe

CENTRAFRIQUE : Bientôt la réouverture de l’Ecole militaire des enfants de troupe

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L’AET Rémy Ayayos Ikounga

Dans le paysage des écoles africaines qui forment l’élite militaire figurent depuis de nombreuses décennies, les écoles militaires d’enfants de troupe. Après l’annonce officielle de la réouverture prochaine de l’Ecole militaire des enfants de troupe (EMET) Jean-Bédel Bokassa, par le président Faustin Archange Touadera, et dans la perspective d’une organisation de leur structure, les anciens enfants de troupe de Centrafrique ont tenu une assemblée générale.

Créée en 1969 au camp Kassaï, l’EMET a brutalement vu ses portes fermées en 2000, en raison des troubles socio-politiques que traversaient la RCA, sous le régime du président Ange-Félix Patassé. Prélude à cette grande réouverture, après 24 ans d’hibernation, l’Amicale des anciens enfants de troupe de Centrafrique a organisé, le samedi 13 janvier dernier à Bangui, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale une rencontre sur le thème de l’unité, sous le très haut patronage du président Faustin Archange Touadera.

Photo AET Bangiui 1
La famille des anciens enfants de troupe de Centrafrique et du Congo à l’issue de l’assemblée générale

Fraîchement élu à la tête de la Panafricaine des anciens enfants de troupe, l’AET Rémy Ayayos Ikounga du Congo a été invité à ces assises. Il a porté le message du renouveau, mais aussi, celui du développement à travers la Panafricaine, question de mieux soutenir la réouverture de l’EMET, rebaptisée Ecole militaire des enfants de troupe Georges Bangui. Aussi, a-t-il exprimé son infinie gratitude, au président centrafricain, suite à sa décision de rouvrir l’EMET: «Nombreux parmi les Grands anciens de votre cher beau pays, au passé glorieux, au fait d’arme mémorable ou encore aux carrières politiques, administratives et diplomatiques exceptionnelles, sont passés par Brazzaville, où ils ont laissé les marques qui résonnent encore sur les murs qui nous ont vu grandir. C’est justement ce témoignage et tout cet héritage commun qui expliquent notre présence aujourd’hui à vos côtés, pour vous accompagner à avancer, à maintenir, à consolider l’unité et la solidarité des AET de Centrafrique».
Bien avant la création de l’EMET, le premier embryon militaire centrafricain était formé à Brazzaville, à l’Ecole indigène d’enfants de troupe, en AET Cameroun. Après que le plus ancien AET centrafricain Vincent Kongo ait fait un témoignage sur sa formation à Brazzaville, l’AET Pierrot Dougueoua, faisant partie de la première promotion de l’EMET, s’est souvenu de l’origine de la création de l’école qui lui aura tout donné. En marge de ces assises, le président de la Panafricaine des AET a offert des présents, d’abord au président de l’Amicale des AET de Centrafrique, pour symboliser l’unité qui doit désormais les caractériser, puis au président de la République, avec une plaque de cuivre portant la carte de l’Afrique sur une face et celle du Congo sur l’autre, symbolisant ainsi la vision pafricaine des AET.
A l’issue des travaux, plusieurs motions de remerciements ont été rendues publiques, notamment celle adressée au président de la Panafricaine des AET. L’autre temps fort a été le partage d’expériences de l’Association des anciens enfants de troupe du Congo, fait par Serge Eugène Ghoma Boubanga, son secrétaire général adjoint.

Alain-Patrick MASSAMBA

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