Une enquête a été ouverte par la section des recherches et d’investigations suite à la disparition ces jours-ci des responsables d’une entreprise de cryptomonnaie dénommée la Clé du Succès implantée dans le pays depuis plus de 2 ans. Les clients centrafricains de cette entreprise sont inquiets. Plusieurs sources indiquent que les disparus ont emporté avec eux plusieurs centaines de millions de francs CFA.
Depuis une semaine, les portes de l’agence sont restées closes. C’est en vain que les clients y affluent à leur organisation financière. Un véritable coup de massue pour ces nombreux centrafricains qui peinent à joindre les deux bouts du mois et qui avaient fondé leur espoir sur le Clé du Succès pour sortir de la précarité. L’entreprise de cryptomonnaie s’est installée à Bangui la capitale politique en septembre 2023, elle était du moins enregistrée auprès du registre du commerce et possédait un numéro d’identité fiscale.
Gérée par des entrepreneurs camerounais et nigérians, la Clé du succès promettait à ses clients d’investir et de gagner 20% de leur investissement. Après des semaines de campagne menée tambour battant dans la capitale et ses environs, des centaines de Centrafricains ont adhéré au projet dans le but de gagner plus d’argent.
Mais les problèmes ont commencé le 8 octobre dernier, lorsque Bangui a été secouée par des rumeurs d’une attaque armée signalée à 17 km au nord de cette même ville. Même s’il s’agissait d’une fausse alerte, les responsables de l’entreprise la Clé du succès ont disparu du jour au lendemain sans laisser de trace.
Depuis plus une semaine, les portes de l’agence sont toujours fermées, plongeant le personnel et les clients dans une incertitude profonde.
Pour le moment, les autorités n’ont pas encore officiellement réagi à cette affaire, mais selon de nombreuses sources, les responsables ont disparu emportant avec eux plusieurs centaines de millions de francs CFA. Désespérés, les clients ont saisi la section des recherches et d’investigations (SRI), l’enquête suit son cours.
G. D’A.
