Commémorée le 8 mars dernier à travers le monde sur le thème ‘’L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable’’, la Journée internationale de la femme a été célébrée en différé par les militantes et sympathisantes du Club 2002 PUR, samedi 12 mars à Brazzaville. Avec pour thème : ‘’La femme Congolaise et les coopératives pour une société équitable et durable’’. C’était sous les auspices de Juste-Désiré Mondelé, secrétaire général de ce parti qui avait à ses côtés, Mme Mylène Gloria Gassongo, chargée nationale du genre et de la parité, des membres du Conseil consultatif de la femme, et ceux du secrétariat permanent de ce parti.
Après la prière qui a balisée le chemin pour le bon déroulement de l’événement, Jude Matoko, chargé de l’impulsion à la direction de l’impulsion et de l’accompagnement, le FIGA, a fait sa communication sur ‘’la femme congolaise et les coopératives pour une société équitable et durable’’. Il a résumé ce qu’est la coopérative, la société, et expliquer comment s’organiser en coopérative et quelles sont ses avantages. Les statistiques du ministère de la population datant de la période d’avant Covid-19, a-t-il souligné, relèvent que les femmes représentent 52% de la population congolaise. Mais, malheureusement, cette population dans sa plus grande majorité est dans une situation de précarité. Le thème développé a pour but d’inciter la femme à se prendre en charge, à avoir confiance en elle. L’une des raisons qui empêche la femme d’accéder au développement durable, c’est le manque de confiance en elle. Les femmes sont dotées naturellement d’une capacité à entreprendre, a-t-il dit. Il les a exhortés à créer des coopératives dans n’importe quels domaines, et elles peuvent bénéficier du soutien technique et financier du FIGA…
L’assistance a suivi deux témoignages sur l’expérience des activités que mènent Carine Batsiéla, venue de Dolisie dans l’agropastoral, ainsi que celui de Lisa Louenga dans la parfumerie. Elles ont invité l’assistance à ne pas hésiter à former des coopératives pour mieux gagner leur vie.
D’après Mylène Gloria Gassongo, «S’il est vrai qu’il n’y a pas d’égalité sans éducation pour tous et pour toutes, le développement durable restera un rêve inaccessible, sans une éducation inclusive qui prenne en compte les besoins spécifiques d’alphabétisation et d’instruction de la femme. Nul ne saurait aussi évoquer l’égalité sans se référer à l’accès pour tous les genres aux activités génératrices de revenus, grandes fonctions comme petits métiers, qui permettent de libérer le genre féminin du besoin alimentaire». Ajoutant que la thématique choisie, «est un appel à l’audace de la femme, mais aussi et surtout une interpellation des pouvoirs publics à continuer à soutenir l’entrepreneuriat de la femme congolaise».
Saluant la forte mobilisation des femmes du parti, Juste-Désiré Mondelé, leur a rappelé que le thème choisi est important pour la femme, «votre thème sur les coopératives riment bien avec l’autonomisation de la femme et de moyens de rendre la femme qui est déjà dynamique dans la société beaucoup plus autonome. Parler de coopérative c’est parler de solidarité, d’unité. Vous allez échanger sur la capacité qu’à la femme de s’unir, la capacité de faire montre de solidarité vis-à-vis de la société. Je sais que de vos assises sortiront des résolutions réelles à mettre en œuvre, à implémenter pour non seulement la femme du Club 2002 Parti pour l’unité et la République, mais pour qu’aussi d’autres femmes puissent puiser dans vos résolutions, pour qu’elles arrivent à renforcer ce processus d’autonomisation de la femme», a-t-il renchéri. Aussi, a-t-il salué la loi dite maman Emilienne Mouébara qui est un instrument qui lutte contre la discrimination de la femme, contre toutes formes de persécution contre la femme.

APM