A Brazzaville, on a hésité longtemps avant d’accorder au général Jean-Marie Michel Mokoko l’autorisation d’être évacué à l’étranger. Mais les autorités gardent toujours l’œil sur l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2016, puisque des agents de sécurité congolais l’ont accompagné jusqu’à Istanbul en Turquie. Ils ont été «privilégiés», par rapport au médecin personnel de l’ex-chef d’Etat-major des Forces armées congolaises (FAC) débarqué (‘’sans explication logique’’ pour d’aucuns) in-extremis à l’aéroport international Maya-Maya alors qu’il avait obtenu toutes les autorisations d’usage pour accompagner son malade. «Comme si, pour les autorités congolaises, la demande d’évacuation sanitaire n’était qu’un moyen pour le général Mokoko de s’échapper de la Maison d’arrêt de Brazzaville où les conditions carcérales seraient très dures pour lui», commente la rue.