Dans le cadre de la riposte à la pandémie à coronavirus, et en vue de se sentir en sécurité, une rencontre citoyenne sur la sensibilisation à la vaccination contre ce fléau, a été organisée, pour que chaque citoyen y accède. C’était, mardi 21 septembre 2021 au siège du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, à Brazzaville, sous la direction de Jean De Dieu Ngoma, secrétaire exécutif permanent de ce conseil. Il avait à ses côtés, le secrétaire adjoint Armand Guy Richard Ndinga Okossa, et le trésorier Johny Chancel Ngamouana.
Après avoir fait un rappel historique de cette pandémie dans le monde et au Congo, le Dr Jean-Claude Emeka, directeur de l’Hygiène et mobilisation sociale, président de la commission prévention, contrôle des infections, mobilisation sociale et communication sur les risque Covid-19, a indiqué: «Notre population avait besoin comme tout le monde d’être informée sur cette pandémie, sur son ampleur. Et sur le comment faire, pour rompre la chaîne de propagation pour nous protéger, et protéger les autres. Le Congo utilise les vaccins sinopharm, Spoutnik-V et Johnson and Johnson. Comme tous les médicaments, le vaccin a des effets secondaires, mais qui sont passagers. Nous avons déjà administré plusieurs doses, mais les effets secondaires sont moindres que les avantages. Nous disposons d’une commission de surveillance des manifestations adverses produites par l’immunisation. Il ne faut pas craindre le vaccin, tout le monde est normalement éligible à la vaccination».
Sa rapide fabrication, a-t-il précisé, est le fait des ravages qu’il a causés dans les pays occidentaux. Mais, des essais ont été effectués pour vérifier leur efficacité. Nous avons la preuve que les décès en cascade ont baissé un peu partout, et les spéculations faites autour du vaccin ne sont que chimères. Aujourd’hui, l’OMS a dit que le vaccin a plus d’avantages que d’inconvénients. «Lorsque vous avez des maladies cardiovasculaires; que vous êtes diabétique, hypertendu, cancéreux, drépano… et que les signes de la maladie sont fulgurants, il ne faut pas se faire vacciner. Au-delà de 50 ans, on est des personnes vulnérables, il faut se protéger, ainsi que les personnes qui sont en première ligne. La contagiosité du coronavirus est intense, ce qui occasionne de nombreux décès. Au niveau planétaire on en a fait une urgence sanitaire. Le Gouvernement de la République continue à maintenir certaines mesures barrières pour nous protéger. Le vaccin nous protège et protège votre environnement», a-t-il souligné.
Répondant aux diverses préoccupations de l’assistance, le Dr Emeka a fait savoir «qu’une équipe de vaccination viendra au siège du conseil consultatif, pour immuniser les personnes vivant avec handicap contre le coronavirus. Sur le non port du masque constaté auprès de certaines personnes de cette catégorie, il a assuré qu’une solution sur les masques transparents sera trouvée. Tout en rappelant que le port du masque reste nécessaire, même une fois vaccinée, car il ne protège pas que contre le coronavirus, mais aussi contre d’autres maladies, comme la grippe», a-t-il expliqué.
Sur l’intérêt de cette rencontre citoyenne, Jean De Dieu Ngoma pense qu’en tenant compte des directives du Gouvernement sur la pandémie à coronavirus, nous devrons prendre le relais. «C’est pourquoi nous avons fait venir un médecin spécialiste pour nous édifier sur la pandémie, sur le vaccin et les précautions à prendre, afin de l’enrayer de façon définitive dans le pays. En tant que leaders, vous devriez prendre le relais pour expliquer auprès de vos différentes bases les connaissances reçues», a-t-il indiqué.

A.P.M