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Des routes goudronnées transformées en torrents impétueux !

Chaque année, la saison des pluies montre qu’il y a encore beaucoup d’efforts à faire dans la réhabilitation du réseau routier urbain. Il a suffi, par exemple, d’une grosse pluie, celle qui est tombée samedi 9 avril dernier dans la capitale, pour que l’avenue Marien Ngouabi se transforme en torrent impétueux. La voie goudronnée n’était plus visible, laissant la place à une rivière. Il était difficile de circuler sur cette voie. Les bus et autres voitures qui l’empruntaient ressemblaient à des véhicules amphibies. Ceux qui étaient dans le bus s’esclaffaient de rire en voyant leurs compatriotes patauger dans l’eau. Un spectacle incroyable dans une capitale qui a juré de devenir l’une des plus belles de la sous-région. Que dire du tronçon de route du terminus de Kinsoundi, à Makélékélé, de l’avenue Matsoua, à Bacongo, etc. où se sont formées de grandes marres d’eau.

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A propos de l'auteur

Editorial

Au pays de la démocratie monocolore

Nous sommes entrés dans la 4è mandature de notre Sénat. La semaine dernière, elle a installé ses plénipotentiaires, choisi son président. S’il s’était agi de langue, on aurait dit que le Sénat parlera désormais une langue unique. La nouvelle Chambre, en effet, est composée à la très écrasante majorité de partisans ou militants du PCT. Honneur au vainqueur. Aux sénatoriales du 20 août dernier, seuls 3 des 72 sénateurs sont venus de l’opposition comme nous l’écrivions déjà. Autant dire qu’elle ne pourra pas même chahuter une loi, espérer la mettre en échec !

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