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Education : Les animateurs des centres d’alphabétisation sollicitent leur intégration

Education : Les animateurs des centres d’alphabétisation sollicitent leur intégration

Après la rentrée scolaire le 12 octobre dernier sur toute l’étendue du territoire national, les centres d’alphabétisation et de rescolarisation ont, quant eux, ouvert leurs portes le 19 octobre. Pour s’assurer du bon démarrage des apprentissages en leur sein, le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation Adolphe Mbou-Maba, accompagné de quelques cadres de la direction générale de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle, a effectué une visite dans trois centres à Brazzaville.

La visite a commencé dans les centres de rescolarisation de l’école Loango Marine à Kinsoundi et de l’école Angola libre, à Makélékélé, le 1er arrondissement de Brazzaville. Les centres de rescolarisation Maman Elombé et le centre d’alphabétisation Geneviève Maloumbi situés dans l’enceinte de la paroisse Notre Dame de victoire de Ouenzé, dans le 5e arrondissement, ont clos la ronde de la délégation sur une note de satisfaction.
Dans les différents sites visités, le représentant du ministre de l’Enseignement primaire s’est appesanti sur le respect des gestes barrières en cette période de crise sanitaire liée à la COVID-19, avant d’encourager les apprenants au travail. «Ne voyez pas votre âge. Je salue votre audace et vous souhaite une bonne année scolaire», a-t-il dit, rappelant la maxime ‘’Il n’est jamais trop tard pour apprendre’’.
Belvie Tsika Makaya a remercié le Gouvernement pour ces lieux d’apprentissage. «J’étais venu dans ce centre sans une base, mais à ce jour, je suis capable de lire et écrire. Je demande à tous ceux qui ont abandonné l’école ou qui n’ont pas eu la chance de se scolariser, d’écarter la honte et de suivre ce chemin, car la connaissance prépare le développement», a-t-elle témoigné.
Pour leur part, les animateurs se disent dévoués pour assurer les enseignements. «Nous demandons aux parents d’envoyer les enfants vers les centres, parce qu’un enfant qui ne sait pas lire et écrire constitue un danger permanent pour la famille, au-delà pour toute la nation. Pour assurer cette tâche, nous avons besoin des kits scolaires», a précisé Jean Claude Ngami, animateur au Centre d’alphabétisation de Ouenzé.
Les animateurs à 80% sont des bénévoles. Ils sollicitent l’intégration à la fonction publique.
Le directeur du centre d’alphabétisation Généviève Maloumbi, Bienvenue Bemba Banzouzi suggère que l’Etat pense à l’ouverture d’un lycée pour ces apprenants. «Parce qu’après l’obtention du BEPC, certains manifestent la volonté de poursuivre leur scolarité. Or jusqu’à présent les apprentissages ne s’arrêtent qu’au collège par manque de structures. Nous demandons à l’Etat de nous accorder à partir de la rentrée andragogique 2021-2022 des salles de classe à l’école Pierre Ntsiété qui s’est désengorgée après l’ouverture du complexe scolaire Gampo-Olilou-Révolution. Le centre est ouvert à tout le monde sans distinction aucune.»

E.M-O

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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