«Les défis de l’école congolaise en période de crise sanitaire», c’est sur ce thème que s’est tenue récemment à Brazzaville la XXIIe session du Conseil national de l’éducation préscolaire, de l’Enseignement primaire secondaire et de l’alphabétisation. Placée sous les auspices du ministre de l’Enseignement primaire Anatole Collinet Makosso, la session a accouché d’une série de recommandations en faveur de l’école congolaise confrontée à de nombreux défis. La plus pertinente est la création d’un fonds national pour l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation.
Près de 200 conseillers venus des douze départements du Congo ont pris part aux travaux de ce conseil. Ils ont débattu des thèmes liés à l’école et ses différents défis à relever pour s’arrimer à la modernité; aux problèmes d’alphabétisation et de rescolarisation en période de crise sanitaire et à l’orientation sur la COVID-19 et santé scolaire.
Les acteurs éducatifs ont suggéré que soit organisée une formation sur la lutte contre la COVID-19 à l’attention des enseignants, des responsables administratifs, pédagogiques et des élèves. Ils ont également recommandé de réformer les curricula pour s’arrimer à la modernité et renforcer les acquis de l’alphabétisation en intégrant les informations sur la COVID-19; de reprendre les cours d’éducation physique et sportive (EPS) à l’école; de réhabiliter et de construire des centres de santé scolaire ainsi que de mettre en œuvre les directives du ministre de tutelle en l’occurrence celle relative aux ratios ne dépassant pas 50 élèves par enseignant.
Des communications développées à ces assises, on peut retenir celle de la plateforme syndicale d’éducation nationale qui espère obtenir du Gouvernement l’application de toutes les recommandations formulées, y compris l’allocation d’une prime spécifique de la COVID-19 aux enseignants.
L’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APEEC) a sollicité, quant à elle, la diligence des dossiers d’intégration, d’avancement, de reclassement des divers émoluments et d’autres droits acquis du personnel pédagogique et administratif du système éducatif.
Clôturant la session, le ministre de l’Enseignement primaire a salué le dévouement de tous les acteurs du système éducatif et leur a demandé de faire preuve de courage pour affronter les rudes batailles qui s’imposent en cette année scolaire.

Germaine NGALA