La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) ou encore Convention relative aux Droits de l’enfant est un traité international adopté par l’Assemblée générale des Nations unies, le 20 novembre 1989. L’humanité célèbre tous les 20 novembre l’anniversaire de cette adoption. Cette année, la célébration a mis en lumière l’importance de trouver des parades à tous les pièges de la société. Le Samusocial Pointe-Noire a célébré les 31 ans de cette Convention autour des communications variées afin de sensibiliser davantage les populations.
Depuis la signature de la Convention internationale (CIDE) le 20 novembre 1989, d’importants progrès ont été accomplis en faveur des enfants. Santé, éducation, protection, droits civiques: les enfants sont mieux reconnus et la qualité de vie de millions d’entre eux s’est améliorée. Les enfants d’hier ne sont pas ceux d’aujourd’hui et il faudrait donc adopter de nouvelles approches.
La CIDE est devenue une pierre angulaire garantissant le droit de chaque enfant à vivre, à se développer, à apprendre, à s’épanouir et à faire également entendre sa voix.
Mais qu’en est-il de ces droits en République du Congo? Le sort des enfants devrait interpeller tout le monde, afin de rentre visible et de déclarer au monde entier l’engagement collectif envers les Droits de l’enfant.
Des exposés pour sensibiliser aux violences intrafamiliales, au dispositif d’alerte et à la garde des enfants ont été au menu. Les enfants ont participé à ce moment de partage. La raison? Les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain.
Les jeunes et les enfants, participant à ces séances de sensibilisation, ont joué des scènes de théâtre sur leur existence au quotidien et leurs ambitions légitimes de demain. Ils ont interpellé les parents violents à l’égard des enfants à changer d’attitudes et de comportements, car la violence est l’une des causes qui poussent bon nombre d’entre eux à fuir leur domicile et à trouver refuge dans la rue.
Il a été signalé dans les exposés le besoin pour chaque enfant de disposer d’une identité juridique. Cela implique que sa naissance soit enregistrée pour qu’il dispose d’une nationalité. Car, un enfant non enregistré est de fait apatride et n’a pas d’existence pour les autorités.
Offrir un avenir aux enfants, c’est faire en sorte que chaque enfant, sans discrimination, reçoive une même forme d’éducation, d’apprentissage afin que devenu grand, ils se créent eux-mêmes des opportunités.
Raphaël, directeur général de Samusocial Pointe-Noire, remerciant les invités présents à cette activé, a exhorté les parents à prendre soin de leurs enfants, à les éduquer et à les protéger afin qu’ils soient les cadres de demain.

Madocie Déogratias MONGO