Les élèves ont renoué avec le chemin de l’école depuis le 4 octobre dernier. Jean-Luc Mouthou ministre de l’Enseignement préscolaire… avait fait le tour de quelques établissements scolaires de la capitale pour s’assurer de l’effectivité de la reprise. Dans certains d’entre eux de nouveaux bâtiments sont en construction couplés à l’ouverture de postes de police, question de garantir la sécurité.

Pour le ministre Mouthou, ces réalisations ne sont autres que la vision déclinée du Président de la République qui aspire à la modernisation du système éducatif congolais. «Une vision qui voudrait autant rapprocher les infrastructures des apprenants. Par exemple l’ouverture du lycée de Ngamakosso à Talangaï (6e arrondissement) cette année. Ce lycée va permettre aux jeunes de ce quartier de pouvoir bénéficier d’un cadre d’apprentissage à côté de leurs maisons et faire en sorte que nous puissions aérer autant que faire se peut le lycée Antonio Agostinho Néto qui croulait sous le poids d’une démographie scolaire trop importante. Ce cloisonnement que nous avons opérer dans ce lycée devra assurer les conditions de sécurité pour le bon fonctionnement des différents établissements scolaires.» Il a exhorté les bénéficiaires à faire bon usage des infrastructures mises à leur portée.
Un habitant de Talangaï, appréciant la décision du Gouvernement pour avoir placé un poste de police au lycée A. Néto, a déploré le fait que cette mesure ait été prise un peu tardivement, après que l’établissement eût enregistré plus d’un décès.
Dans sa politique de rapprocher l’apprenant de l’école, le Gouvernement a aussi doté la ville de Dolisie (Niari) d’un troisième lycée. Okoyo (Cuvette-Ouest), Gamboma, (Plateaux), Kouilou… sont en train d’être équipés en infrastructures supplémentaires. «Sur l’ensemble du territoire national, nous travaillons à la modernisation de notre système éducatif et à sa résilience», a précisé le chef du département de l’Enseignement général.
Le ministre de l’Enseignement général a insisté sur la vaccination, seul moyen sûr pour évincer la COVID-19 de l’école qui est un milieu de forte concentration. Il a remercié les cadres et agents de son secteur pour leur adhésion. «Nous sommes en train de nous assurer non pas seulement à Brazzaville, mais partout ailleurs à l’intérieur des départements que ‘’les samedis de la vaccination’’ sont encore d’actualité. Le constat révèle une forte mobilisation auprès du personnel enseignant, de l’administration, auprès de tous ceux qui participent à la vie de notre système éducatif. Il n’y a pas de doute que la COVOD-19 ne trouvera pas son passage en milieu éducatif», a-t-il dit, confiant.
Le 5 octobre, Journée internationale des enseignants
Au Congo, l’évènement sera célébré en différé. Le rôle des enseignants n’étant plus à démontrer, le ministre de l’Enseignement préscolaire leur a rendu le 4 octobre dernier un hommage pour le travail d’éducation accompli au quotidien en faveur des jeunes. «C’est l’occasion de saluer leur engagement et le travail qu’ils vont encore faire cette année. Nous allons ensemble conjuguer les efforts pour améliorer les conditions de travail des uns et des autres et donner un vrai statut à ce personnel. Nous avons des bénévoles, des prestataires, des volontaires, à qui il faut un vrai statut social au travers d’un quota de recrutement qui soit digne cette année.»

E.M-O