Sous l’égide du Pr. Jacques Etamé, son président, la Commission régionale des experts (CRE) de la direction régionale de l’AUF Afrique centrale et Grands Lacs, s’est réunie du 5 au 7 octobre 2021, dans la salle des actes de la présidence de l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville. Entre autres points de la rencontre, l’examen des projets soumis aux appels à candidature AUF en lien avec la COVID-19; le lancement du collège doctoral régional humanités et sociétés, la mise en œuvre des projets, la transition numérique et l’accompagnement de la mise en œuvre de la validation des acquis de l’expérience (VAE) au Cameroun, etc.

Les assises se sont déroulées en présentiel et par visioconférence. Y ont pris part: Aïssatou Sy Wonyu, directrice régionale de l’AUF Afrique centrale et Grands Lacs, les Professeurs Atibayeba, vice-président de l’UMNG, en charge de la recherche et de la coopération, Yolande Berton Ofouemé, vice-présidente de l’UMNG chargée des affaires académiques, et des experts venus des pays membres de l’AUF région Afrique centrale et Grands Lacs.
Représentant le président de l’Université Marien Ngouabi, le Pr Atibayeba a souligné qu’en participant a cette activité, son établissement a la chance de bénéficier de l’appui d’un grand réseau qu’est l’AUF.
La directrice régionale de l’AUF Afrique centrale et Grands Lacs, soulignant l’importance du conclave de la Commission régionale des experts de Brazzaville, a dit qu’elle se justifie dans la mesure où il était «composé d’universitaires et chercheurs de haute facture, dont le rôle est de soutenir et d’accompagner l’AUF dans la sélection des projets qui lui sont parvenus de la base, de ses établissements membres». La démarche se veut démocratique et transparente. D’où la participation d’observateurs de l’Université Marien Ngouabi à cette activité, selon Aïssatou Sy Wonyu, pour leur permettre de mieux comprendre ce que sont les besoins et les attentes de l’AUF. Quels sont ces critères? Pourquoi l’AUF les utilise? Et comment améliorer les dossiers pour mieux les présenter?
Il s’est agi en clair de s’appuyer sur les critères objectifs qui, à la longue, permettront à l’AUF de prendre les décisions les plus équitables possibles. Entre autres critères: la régularité de l’établissement au regard de ses cotisations vis-à-vis de l’AUF; l’impact du projet sur l’environnement, l’économie, etc., car les établissements membres de l’AUF doivent jouer un rôle de premier plan dans le développement de leurs pays; l’encrage local du projet dans la société qui l’entoure, sous forme de partenariat de cofinancement même modeste à l’endroit du porteur du projet.
A rappeler que c’est la deuxième fois que l’Université Marien Ngouabi abrite la réunion de la Commission régionale des experts. La première fois c’était du 3 au 4 avril 2014.

Marcellin MOUZITA