Grâce à une action concertée de la Gendarmerie nationale et de la direction départementale de l’Economie forestière appuyée par le projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF), deux personnes ont été arrêtées lundi 4 janvier 2021 à Brazzaville, en flagrant délit de détention, circulation illégales et tentative de commercialisation d’une peau de panthère.
Malgré la pandémie de la COVID-19 qui sévit à travers le monde, les trafiquants des espèces animales protégés ne reculent devant rien. Ils s’organisent pour toujours tirer profit du patrimoine faunique, en le détruisant. Si la culpabilité des présumés trafiquants est établie par la justice, ils encourent de lourdes peines pour préjudice écologique, conformément à la loi.
La panthère fait partie des espèces animales intégralement protégées au Congo suivant l’arrêté du 9 avril 2011 qui détermine les espèces animales intégralement et partiellement protégées. Conséquemment, l’importation, l’exportation, la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées, tout comme de leurs trophées sont strictement interdits. (Art. 27 de la loi du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées).
Au cours des dernières années, le trafic des espèces animales protégées est devenu plus organisé, plus lucratif, plus dangereux et plus mondialement répandu que jamais au même titre que le trafic de drogue. Mais, ce commerce illégal conduit fort malheureusement à l’extinction de nombreuses espèces animalières à travers le monde.

V.M.