A la faveur des sessions inaugurales des conseils des comités PCT d’arrondissements et de l’île Mbamou organisées samedi 24 octobre dernier au niveau des douze arrondissements de Brazzaville, le président de la fédération PCT du département de Brazzaville, Faustin Elenga, a fait la ronde de tous les comités. Pour véhiculer le message du parti et donner les grandes orientations qui permettront aux responsables et aux militants d’élargir leur base. Il a estimé que le temps est venu d’occuper l’espace. «Pas un seul mètre carré sans le militant du PCT», a-t-il déclaré.

Cette ronde qui a commencé à l’arrondissement 9 Djiri s’est terminée au district de l’île Mbamou. Une occasion pour le président fédéral de faire l’état des lieux des structures sous tutelle, depuis qu’il a pris les commandes du parti à Brazzaville. Partout où il est passé, Faustin Elenga a livré le même message et a exhorté les militants à prôner la paix, l’unité et la cohésion nationale.
Tout en félicitant les militants pour la mobilisation, le président de la fédération PCT a indiqué que tous ceux qui étaient avec «nous au 5e congrès ordinaire tenu du 27 au 29 décembre 2019, se souviennent que les participants avaient pris unanimement la résolution que le président du comité central, Denis Sassou-Nguesso, sera le candidat du PCT à l’élection présidentielle de 2021», a-t-il rappelé.
Et d’affirmer: «Il doit passer dès le premier tour». Pour lui, cela ne doit pas être un slogan, mais un engagement qu’il faut honorer. Afin d’y parvenir, il pense qu’il faut travailler durement, en faisant la chasse aux militants pour rassurer leur candidat.
Il a en outre évoqué la nécessité de se faire recenser. «Nous sommes en train d’aller vers le recensement, l’occasion est toute indiquée pour chaque militant du PCT de se faire recenser, pour être inscrit sur la liste des électeurs, pour faire gagner notre candidat», a-t-il indiqué.
Faustin Elenga a insisté sur le recensement parce qu’il a gardé le mauvais souvenir des élections de 1992 où leur candidat avait perdu. «Quand nous étions encore jeunes, on était emporté par l’enthousiasme des meetings organisés par le PCT qui attiraient des foules, notre candidats on l’appelait par «papa bonheur» pendant que les partis adverses poussaient leurs militants à se faire recenser, nous passions notre temps à faire des carnavals à longueur de journées, sans se faire recenser. Au bout de compte, on était surpris par les résultats. Notre candidat a échoué. Nous devons tirer les leçons de cela», a-t-il précisé.
Tout en indiquant aux militants que toute organisation vit de cotisation, Faustin Elenga s’est étonné du comportement affiché par certains membres du parti qui, selon lui, ne participent pas aux cotisations statutaires, qui sont obligatoires. «Il faut participer aux cotisations pour renflouer les caisses du parti», a-t-il renchéri.
Parlant du vivre ensemble, il a estimé qu’il faut mettre fin à des rancœurs et des divisions au sein du parti. «Ceux qui ne se parlaient pas, c’est fini, le PCT doit redevenir, le parti de l’ordre, de la discipline, d’unité et de cohésion. Soyons unis et gardons la même direction», a dit le président de la fédération PCT de Brazzaville.

Pascal-Azad DOKO