Le président de l’Assemblée nationale Isidore Mvouba, a reçu en audience le mercredi 21 octobre dernier les membres de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques, conduits par son président, Joseph Mana Fouafoua.

La Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques est un organe de contrôle chargé d’examiner la manière «dont les finances publiques sont gérées, conformément aux textes en vigueur», a expliqué Joseph Mana Fouafoua.
Créée par la volonté du chef de l’Etat sur la base d’une directive de la CEMAC qui insiste sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, la Commission est aussi l’émanation du Parlement au travers la Commission économie et finances du Sénat, en partenariat avec l’Itié qui s’occupe des industries extractives. «Pour que certaines faiblesses constatées dans la gestion des finances publiques et qui ne sont pas propres au Congo, soient corrigées», a précisé le président de la Commission.
Il a insisté sur le fait que son organe a été créé par une loi et non par un décret. «C’est une structure qui se veut indépendante. Elle n’est pas rattachée à un ministère donné. Nous sommes totalement indépendants et nous travaillons avec les ressources mises à notre disposition par l’Etat, mais également des dons que nous pourrions négocier dans le cadre de nos contacts avec la communauté financière internationale», a indiqué Joseph Mana Fouafoua.
Et d’expliquer le fonctionnement de son organe. «Il s’agit pour nous, de regarder depuis le sommet (Budget de l’Etat, Ndlr) jusqu’à la base, comment l’argent public est manipulé. L’argent est un bien commun de notre nation. Et nous avons confié la gestion à certains compatriotes qui en n’ont la compétence, mais il faudrait que cette ressource financière qui devient rare soit gérée, conformément aux textes. Si ça ne l’est pas, nous le signalons à travers le rapport annuel que nous adressons au président de la République, au président du Sénat, de l’Assemblée nationale, au premier ministre, aux ministres de la Justice et des Finances. Nous n’avons pas une mission de coercition. Nous disons là, ça ne va pas et là, ça va. Et bien entendu, nous recommandons la bonne manière de faire pour regarder comment corriger», a souligné le président de la Commission.

Cyr Armel
YABBAT-NGO