Après la campagne de dépistage il y a un mois, le ministre d’Etat, chargé de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, a lancé le 17 août dernier la campagne de vaccination des agents et cadres de son département ministériel.

L’objectif de cette campagne de vaccination est de contribuer à l’atteinte de l’immunité collective préconisée par l’OMS d’ici la fin de l’année avec un taux de 30%.
A la date du 11 août, a expliqué le directeur du Programme élargi de vaccination (PEV), Alexis Mourou Moyoka, 122 788 personnes ont été vaccinés, soit 2,12% seulement de la population congolaise. Il a en outre indiqué que le taux de la vaccination est encore faible. «La principale cause est le manque d’adhésion de la population», a-t-il dit.
Il a annoncé la réception prochaine d’un lot important de vaccins, tout en rappelant que le coronavirus menace la population âgée. «Le vaccin administré à cette population permettra d’atteindre l’immunité collective de 60%. Le Congo a enregistré à la date du 11 août, plus de 13 000 cas confirmés parmi lesquels 179 décès. Le pays s’est engagé dans la voie de la vaccination avec le lancement officiel de la vaccination, le 25 mars dernier. Il a reçu 508 000 doses de vaccins dont 270 000 ont été administrées à la population, soit 53,14%», a-t-il expliqué.
Tout en relevant l’importance de la vaccination, le directeur du PEV, s’appuyant sur le rapport de l’OMS de 2019, a rappelé que le vaccin permet d’éviter chaque année plus de trois millions de décès et se présente comme le seul espoir pour l’humanité pour vaincre les menaces.
Pour le ministre Firmin Ayessa, le Gouvernement se mobilise pour que chaque Congolais soit vacciné: «l’instruction a été donnée au Gouvernement de mobiliser les administrations du secteur public et privé à se faire vacciner», a-t-il affirmé.

Pascal-Azad DOKO