Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, par le biais du Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP), financé par la Banque mondiale, a organisé du 23 au 26 septembre 2022 un atelier de validation du système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat (SIGRHE) et du registre des agents civils de l’Etat, à Kintélé, département du Pool.

Les travaux ont été supervisés par Paul Nicolas Gomes Olamba, directeur de cabinet par intérim du ministre de la Fonction publique, assisté de Patrick Valery Alakoua, coordonnateur par intérim du PRISP et de Mme Lisette Ebonzo Maléka, cheffe du projet du SIGRHE et du registre des agents civils de l’Etat.
L’Etat entend disposer d’un outil capable d’améliorer la gestion du service public, en vue de maîtriser les effectifs des agents de la fonction publique, et d’effectuer un meilleur contrôle de la masse salariale.
Cet atelier, qui a regroupé une vingtaine d’experts du ministère de la Fonction publique, a été appuyé de l’expertise de la société tunisienne de l’informatique de management et de communication (SIMAC) qui intervient dans le processus de modernisation de la gestion des ressources humaines et financières des agents civils de l’Etat.
Paul Nicolas Gomes Olamba, ouvrant l’atelier a déclaré: «Depuis cinq ans, grâce au PRISP, le Congo met en œuvre des réformes transversales visant à améliorer la gestion du service public. Le Gouvernement entreprend plusieurs activités informatiques, dont le développement du registre de la fonction publique sur la base des résultats du dernier recensement de 2016 pour alimenter le système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat (SIGRHE)».
Pour sa part, Clovin Bozire Assen, responsable de suivi et évaluation au PRISP a rappelé qu’«il s’agit de mettre en place un système d’information automatisée de gestion des ressources humaines de l’Etat. Le projet PRISP a recruté la société SIMAC qui est à pied d’œuvre pour développer ce système. Les autres pays ont réussi à développer ce système. En plein 21e siècle, il est inadmissible que le Congo soit en marge».

Philippe BANZ