’’Le rôle des technologies de l’information dans l’évaluation des risques’’, c’est le thème choisi pour la Journée mondiale de la protection civile, célébrée le 1er mars de chaque année. A Brazzaville, le ministère en charge de l’Intérieur a organisé, du 28 février au 1er mars 2023, un atelier supervisé par le Commandement de la Sécurité civile. Il a accouché de recommandations, notamment celle portant sur la création d’une plateforme interactive de partage des données pour une alerte précoce efficace au niveau national.

Les travaux ont été présidés par le commandant de la Sécurité civile, le général de police de 1ère classe, Albert Ngoto. Ils ont réuni 126 participants provenant des administrations partenaires et des structures qui concourent à la gestion des risques, qui ont été édifiés sur diverses thématiques.

Des agents de la Sécurité civile lors de l’atelier.
Des agents de la Sécurité civile lors de l’atelier.

Autres recommandations formulées : la convocation d’une réunion des experts, parties prenantes à la mutualisation de connaissances, pour la mise en place effective de la plateforme interactive de partage de données, en vue d’une alerte précoce efficace ; le plaidoyer pour la mise en place d’un fonds de gouvernance des risques, pour aider l’ensemble des administrations concourant à la gestion des risques à mieux préparer les missions conjointes d’évaluation, afin de permettre une évaluation intégrée et globale des menaces et dangers identifiés; légiférer sur la protection civile; engager les pouvoirs publics dans le projet opérationnel, pour la mise en place d’un cadre de veille sur les risques et les catastrophes à travers l’échange des données; créer des groupes mixtes d’intervention rapide par type de risque préétabli à travers un arrêté interministériel et identifier les acteurs devant intégrer ses groupes mixtes…
Clôturant les travaux, le général de police Albert Ngoto a, au nom du ministre en charge de l’Intérieur, rappelé l’importance de cet atelier : ’’Le travail va continuer. Nous qui sommes ici, nous devons nous considérer comme étant des lanceurs de la plateforme, parce que nous voulons ratisser large, et fédérer les administrations qui ne sont pas présentes ici, pour qu’elles soient parties prenantes de cette plateforme’’, a-t-il relevé.

GEROSE