«Et si on parlait qualité?». C’est sous ce thème que l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité (ACONOQ) en partenariat avec l’ONG ESSOR a célébré jeudi 12 novembre 2020 la 11e Journée mondiale de la qualité. Sous les auspices de Jean-Raymond Dirat, directeur de cabinet du ministre de l’Economie, de l’industrie, en présence d’Adelin Berthony Tsalissan Ibakou, directeur de l’ ACONOQ par intérim.

Dans son mot, Adelin Berthony a déclaré que de l’ACONOQ et ses partenaires mettent tout en œuvre pour développer une infrastructure de qualité fiable. Instituée par les Nations Unies en 1980, chaque 2e jeudi du mois de novembre le monde célèbre la Journée mondiale de la qualité. Cette célébration est l’occasion chaque année de sensibiliser tous les acteurs socioéconomiques sur les enjeux de la qualité, en plaçant au centre de leur activité la qualité dans ses dénombrements et l’obligation de mise en place des systèmes qualités d’évaluation, de conformité et de la certification.
Au cours de cette Journée, les acteurs socioéconomiques évoluant pour la plupart dans les entreprises de la place, ont suivi par visio-conférence un exposé sur le thème «Et si on parlait qualité». Développé par Jean Jacques Ngoko Mouyabi, directeur général de l’ACONOQ. Selon lui, les acteurs doivent prendre conscience et bénéficier de la qualité. Il l’a définie comme étant l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques d’un objet. La qualité en plus d’être un état, est une démarche. Il s’agit de mettre en pratique les compétences de qualité: les exigences et les principes. «La qualité est notre quotidien. Nous avons besoin de reproduire les services de qualité. La qualité reste et demeure la clé de la réalisation durable de notre produit», a indiqué Jean Jacques Ngoko Mouyabi.
«La qualité, pourquoi et comment?». Ce thème a été exposé par visio-conférence par M. Tiabi, directeur de l’Institut marocain de normalisation (IMANOR). D’après le conférencier, la qualité favorise une culture se traduisant par des attitudes, des activités et des processus qui fournissent de la valeur par la satisfaction des besoins et attentes des clients et autres parties pertinentes intéressées. La qualité des produits et le service d’un organisme, a-t-il dit, sont déterminés par la capacité à satisfaire les clients.
Axelle L’hostis, chef du projet PAMTAC-B2, remplaçant le représentant de l’ONG ESSOR a dans son thème «Vivre la qualité au quotidien», souligné que l’ONG accompagne et forme les maraîchers en les aidant à promouvoir l’émergence des produits locaux de qualité. Les consommateurs n’ont pas confiance aux produits locaux exposés sur les marchés, parce qu’ils ne sont pas attrayants de par leur présentation. Ces consommateurs pensent que les produits importés sont de meilleure qualité. Pour développer un réel marché des produits locaux, l’ONG ESSOR s’est basée sur trois principes pour assurer cette qualité au quotidien: former, accompagner et contrôler.
A l’issue des exposés, Jean-Raymond Dirat a remis des certificats aux responsables des structures, qui ont également présenté leurs produits et services. Le directeur de cabinet les a invités à sensibiliser les consommateurs sur les enjeux de la qualité.
Créée par la loi du 29 octobre 2015, l’ACONOQ est un établissement public à caractère administratif et technique. Elle a pour mission d’assurer les travaux de normalisation, de métrologie, de certification et de promotion de la qualité dans tous les secteurs socioéconomiques au Congo.

A. N’K-K.