Cette route, la première reliant Brazzaville et une partie du sud du pays, n’est plus qu’un cauchemar sur les 30 km de son tronçon naguère bitumé. On la savait déjà dégradée, mais les pluies de ces derniers jours l’ont transformée en circuit de rallye, dirait l’humoriste. Sa dégradation est la conséquence du manque d’entretien depuis des années. Non seulement le bitume a disparu sous l’effet conjugué de la circulation et de l’érosion, mais on note en outre la présence de plusieurs bourbiers sur cette route au point que pour parcourir sa distance jusqu’à son prolongement sur Mbanza Ndounga, il faut près de cinq heures, voire plus. L’activité économique, cela va sans dire, en prend un sérieux coup le long d’un axe routier pourtant vital. D’où les difficultés qu’éprouvent les commerçants, par exemple, à écouler leurs produits. Ils ne savent comment sortir de cette situation qui les marginalise.