Home Coup d’œil en biais Les journalistes condamnés à la pauvreté ?

Les journalistes condamnés à la pauvreté ?

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Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) en janvier 2024, notre confrère retraité Georges Bakari, de son vrai nom Nzouzi Bazonzéla, et qui aimait à s’appeler ‘’Le neveu de Nelson Mandéla’’, se trouve dans une situation critique dont il est difficile de se sortir sans une aide financière. Journaliste chroniqueur politique en kituba à Radio Congo, il s’était distingué dans les années 1980 et 1990, à travers son bulletin intitulé ‘’Afrique du Sud’’, une chronique battant des records d’audience au moment où ce pays était sous le joug de l’apartheid. Chaque jour, matin, midi, soir, il tirait à boulets rouges sur le régime raciste de Pieter Botha, donnant tout pour attirer l’attention du monde sur les massacres des Noirs d’Afrique du Sud. Depuis qu’il est tombé malade, il est abandonné à lui-même, affirme-t-il, et vit dans le dénuement au domicile de «la mère de mes enfants», rue Nkouma, à Ouenzé, le cinquième arrondissement de Brazzaville. Ce malgré les appels de détresse sur les réseaux sociaux. On le voit dans une vidéo, défiguré, se plaindre de ce qu’il ne bénéficie d’aucune assistance malgré les services rendus à l’Etat et implorer la mansuétude du président Denis Sassou Nguesso afin qu’il lui vienne en aide. «Papa Denis Sassou Nguesso, toi qui es mon père, sala kima», déclare-t-il. Les journalistes sont-ils condamnés à la pauvreté, après leurs bons et loyaux services publics ?

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