L’ouvrage «Notre fraternité était pourtant belle…» est un roman de 200 pages, publié aux éditions Vérone (Paris, France) et qui est signé Ulrich Tchicaya, prêtre de l’archidiocèse de Pointe-Noire et professeur de français. Ce roman a été présenté et dédicacé le samedi 29 mai dernier à Pointe-Noire, en présence de NN.SS Miguel Angel Olaverri, archevêque de Pointe-Noire, Daniel Mizonzo, évêque de Nkayi, président de la Conférence épiscopale du Congo, et Louis Portella Mbuyu, évêque émérite de Kinkala. Prêtres, élèves et autres personnes intéressées par l’écriture étaient venus en masse.

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La tribune, pendant la présentation de l’ouvrage

Pour Ulrich Tchicaya, le titre de son roman est la formule de vie d’un jeune dont l’avenir, jusqu’ici prometteur et radieux, bascule lorsque son père décède tragiquement, laissant une famille désunie. L’auteur montre comment le jeune sera confronté à des vices de la société comme l’hypocrisie, la violence, la haine, ou la xénophobie.
Mais une mystérieuse épidémie qui vient aussi menacer la planète au même moment et provoquer l’émergence d’un nouveau mode de vie également étrange. Le jeune garçon réussira-t-il à réaliser son rêve de prendre la tête du Gouvernement comme il se l’est promis? Un moment de critique et d’encouragement a été aménagé au cours de cette présentation; conférencier et public ont pu échanger.
Pour Michel Massanga, inspecteur de français des lycées et chargé de cours au Séminaire Notre-Dame de Loango, ce livre devrait inspirer les élèves, car il montre que se battre dans la vie et s’appliquer à réussir ses objectifs de vie peuvent conduire au succès.
Maître Chantal Paule Loemba, avocate, pense que ce roman est très passionnant et relate les faits cruciaux de la société congolaise; il interpelle également les couches sociales.
«Dans ce livre, le problème de la succession est vraiment manifesté et décrié par le rejet de la veuve et de l’orphelin par les parents de l’époux décédé. La veuve qui avait pourtant contribué à l’acquisition du patrimoine, se retrouve expulsée du domicile conjugal avec son baluchon, et le fils qui avait des projets d’études se retrouve dans la rue et contraint d’abandonner ses projets pour vivre au quotidien. Toutefois, j’ai été interpelée par le récit de la mère du défunt qui s’est érigée contre le partage tel que prévu par la loi».
Pour l’abbé Jean Gilbert Mavoungou, ce roman explore tous les niveaux de vie. C’est une exhortation, et une vive interpellation à réinventer et à revivre la fraternité sans maquillage, sans limite pour remettre de l’harmonie en société et dans la nature.
Chantal Paule Loemba pense toujours possible de revivre cette fraternité qui était pourtant belle, en repartant à l’essentiel comme l’a dit l’auteur; à l’amour pour que cette fraternité puisse à nouveau être vécue. Elle a invité toute la jeunesse congolaise à ce projet par la lecture de ce roman où chacun et chacune se retrouvera.
L’auteur a expliqué que le titre de ce roman était une reformulation du psaume 54,15, et invite à le lire.
En 2015, Ulrich Tchicaya a rédigé une biographie consacrée à Mgr Godefroy Emile Mpwati. Il signe, avec «Notre fraternité était pourtant belle…», son premier roman, vendu à 15000 F.CFA.

Madocie Déogratias MONGO