Les festivités marquant le mois de l’Europe au Congo ont démarré le 9 mai 2023 à l’Institut français du Congo, à Brazzaville. Elles prendront fin le 30 mai prochain. Le lancement de ces festivités a été co-patronné par Giacomo Durazzo, ambassadeur de l’Union européenne au Congo et François Barateau, ambassadeur de France au Congo, en présence d’un certain nombre de diplomates européens et africains accrédités au Congo.
La célébration des festivités a été ouverte par deux activités: le vernissage d’une exposition: «L’Europe en BD» retraçant les grandes étapes de la construction européenne depuis 1950; de son élargissement à 27 pays au plan de relance européen. Puis a suivi la projection d’un film relatant la vie des émigrants en Europe, produit par un réalisateur belge et présenté par Jean-Paul Charlier, ambassadeur belge au Congo.
Le lancement de la célébration de la Journée de l’Europe a marqué un double évènement, l’anniversaire de la Déclaration de la ville de Schuman du 9 mai 1950, considérée comme l’acte fondateur de la construction européenne, ainsi que le 60e anniversaire du partenariat entre l’Union européenne et le Congo. Quant à l’exposition, elle fait découvrir les précurseurs de l’identité européenne qui ont jeté les bases de construction de l’Union européenne. Cette exposition rappelle aussi la nécessité de construire une Europe forte et proche des citoyens, afin de préserver les valeurs fondatrices et de permettre de mieux faire face, ensemble avec les partenaires, aux nombreux défis globaux contemporains.
L’ambassadeur François Barateau a présenté l’exposition sur l’Union européenne comme montrant «tout l’investissement dans la promotion du dialogue interculturel, comme elle le fait, avec autant d’engagement, en faveur du renforcement de la société civile, de l’amélioration de la gouvernance publique, ou encore de l’amélioration concrète et durable des conditions de vie des Congolaises et des Congolais. Depuis, le difficile processus d’intégration de l’Union européenne s’est poursuivi, s’est approfondi et s’est élargi, contre vents et marées, parfois trop vite ou de façon trop bureaucratique et éloignée des citoyens, avec un certain nombre d’échecs et d’incompréhensions à la clé, mais toujours, avec la volonté chevillée au corps de mieux défendre les valeurs communes de ses peuples et les intérêts vitaux de ses Etats dans un monde de plus en plus complexe».
Pour sa part, Giacomo Durazzo a souligné: «La diplomatie culturelle est un des domaines qui nous permet de matérialiser de façon concrète cet impact; à la fois en support des projets que nous mettons en œuvre lorsqu’il s’agit d’aborder des thématiques complexes, mais aussi pour venir en appui aux acteurs du secteur de la culture en vue de renforcer leurs compétences et promouvoir leur talent».
Philippe BANZ
