Nommé ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public privé, lors du dernier remaniement de l’équipe gouvernementale, Denis Christel Sassou Nguesso, qui fait son entrée dans le Gouvernement, a pris ses fonctions vendredi 21 mai 2021 à l’issue de la passation des charges avec Jean Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la francophonie et des Congolais de l’étranger. L’un des défis majeurs du ministre de la Coopération internationale est de faire voter au Parlement la loi sur les partenariats publics privés pour faire évoluer le climat des affaires au Congo.

Le ministre Denis Christel Sassou Nguesso a témoigné sa reconnaissance envers le président de la République pour lui avoir donné les commandes du ministère de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public privé. Il a aussi félicité le premier ministre sortant qui a conduit avec beaucoup d’abnégation l’action gouvernementale au cours du quinquennat précédent. Le patron de la Coopération internationale s’est dit optimiste quant à l’avenir économique de ce secteur. Deux forces motrices vont constituer ce ministère: la coopération internationale et le partenariat public privé. S’agissant du premier, le ministre Denis Christel Sassou Nguesso souhaite donner une impulsion beaucoup plus grande en faisant en sorte que la coopération internationale devienne réellement un outil puissant qui contribuera au développement économique et au progrès social du pays afin que la diplomatie économique soit une activité qui apporte une réelle valeur ajoutée.
Concernant les partenariats publics privés, a-t-il affirmé, ils constituent aujourd’hui le meilleur exemple de financement de tout ce qui constituent les ouvrages ou les services publics de ne plus être confrontés au déséquilibre macroéconomique. La gestion des péages, le port de Pointe-Noire, le projet du Pont route-rail, le projet de la construction de l’oléoduc de Pointe-Noire jusqu’à Ouesso, feront partie des partenariats publics privés.
Pour attirer les investisseurs étrangers, le nouveau ministre de la Coopération pense qu’il faut faire voter au Parlement la loi sur les partenariats publics privés, pour faire évoluer le climat des affaires au Congo et sécuriser les investissements nationaux. «Il ne faut pas penser que ce partenariat ne peut se faire qu’avec les étrangers. Il y a des Congolais qui peuvent développer des partenariats publics privés (PPP). L’objectif pour le ministère est de créer en premier lieu une forme de préférence nationale. Pour certains projets, nous nous orienterions vers les Congolais qui ont la capacité de pouvoir investir dans un PPP. A un niveau, lorsque les seuils seront trop élevés, nous nous orienterons vers les investisseurs étrangers. L’un des autres défis, c’est de rendre beaucoup plus attractif notre secteur privé», a-t-il indiqué. Le ministre a reconnu que la tâche est lourde et espère bénéficier de l’appui de l’accompagnement de l’ensemble des cadres du ministère de la Coopération.
De son côté, le ministre Jean Claude Gakosso a rappelé au ministre Denis Christel Sassou Nguesso que le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale est une maison qui est à la fois la vitrine et l’interface du pays

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA