L’ex-président de transition, Michel Djotodia, le tombeur de François Bozizé en 2013, s’est exprimé devant la presse dimanche 8 novembre dernier, à quelques semaines de l’élection présidentielle. Il a appelé au respect de la démocratie et des textes légaux. Il a dit vouloir respecter la Constitution de son pays qui interdit tous ceux qui n’ont pas séjourné dans le pays au moins un an avant la date de l’élection de candidater à la magistrature suprême.

Michel Djotodia, qui est revenu cette année au pays après six ans d’exil à la faveur de l’accord politique pour la paix et la réconciliation ainsi que grâce à la loi relative au statut des anciens chefs d’État appelle tous les Centrafricains à se conformer à la loi.
Dans son discours, qui fait écho à Bangui au débat sur la possible candidature de François Bozize et de sa constitutionnalité, il insiste au respect de la démocratie et des textes légaux. «J’ai décidé de ne pas me porter candidat aux prochaines élections présidentielle et législatives du 21 décembre 2020, puisque je ne remplis pas toutes les conditions d’éligibilité, entre autres celles liées au séjour, sinon à la résidence sur le territoire national, au moins un an avant le dépôt de candidature», a-t-il fait savoir.
«Pour ma part, je voudrais souhaiter bonne chance, dès maintenant, à mes compatriotes qui seront retenus pour les élections groupées à venir. Cependant, ceux de mes compatriotes qui seront dans le même cas que moi, en bon démocrates, nous avons l’obligation de respecter nos textes juridiques.
Notre pays, la République centrafricaine, a trop souffert et nous ne pouvons plus admettre à notre peuple des souffrances supplémentaires. De toutes les façons, le peuple centrafricain ne se laissera plus faire. Je m’engage à être avec le peuple, pour préserver la stabilité et la paix dans notre pays», a-t-il conclu.

M.M.M.