Ouvert le 22 janvier 2024 à Brazzaville, la réunion extraordinaire d’opérationnalisation de la mise en place de la plateforme sous régionale du Réseau des institutions nationales anti-corruption d’Afrique centrale (RINAC) a été close le 24 janvier 2024. Au cours de cette réunion, les délégations des Etats de l’Afrique centrale membres du RINAC ont validé et adopté les textes fondamentaux: les statuts; le règlement intérieur et financier et le code d’éthique et de déontologie. La cérémonie de clôture a été placée sous la houlette d’Emmanuel Ollita Ondongo, président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (HALC) du Congo, en présence de Nestor Mbou, président transitoire du RINAC, président de la commission nationale de lutte contre la corruption de la République gabonaise.
Les participants au cours de cette réunion ont formulé des recommandations suivantes: Accélérer le processus d’installation du RINAC conformément à l’organigramme décliné dans les Textes fondateurs; dissocier le règlement intérieur du règlement financier, pour en faire deux documents distincts; adopter le montant annuel de la cotisation statutaire par une délibération du Conseil; initier un projet de grille de rémunération à la validation du Conseil.
Dans son mot de remerciement, Nestor Mbou a affirmé qu’il était comblé d’avoir accompli sa mission. Il a réitéré sa gratitude au président Denis Sassou-Nguesso d’avoir facilité la tenue de la réunion de Brazzaville et a reconnu sa reconnaissance à son collègue Emmanuel Ollita Ongongo. «Les statuts, le règlement intérieur et financier et le code d’éthique et de déontologie ont été enfin adoptés; étape préalable à celle de la prochaine réunion de Libreville qui sera consacrée à l’opérationnalisation du RINAC», a-t-il affirmé.

WhatsApp Image 2024 01 30 at 16.05.47
Les délégations des Etats de l’Afrique centrale membres du RINAC

Clôturant les travaux, Emmanuel Ollita Ondongo a souligné que la réunion de Brazzaville a permis de doter la plateforme zone Afrique centrale, des documents juridiques qui lui permettront d’exister en tant qu’instruments sous-régional, continental et international, dans la lutte contre la corruption: le règlement intérieur et financier; le code d’éthique et de déontologie. Ce, afin de donner à «notre sous-région Afrique Centrale le rôle substantiel d’être le futur Rampart de la lutte contre la corruption, la possibilité d’échanger sur les différentes perspectives et contraintes, en amont comme en aval de chaque Institution nationale, et de tracer des pistes d’actions pertinentes et recommandées», a-t-il dit.
Le président de la HALC a félicité la volonté politique affichée de l’ensemble des Chefs d’Etats de l’Afrique centrale, à mettre une stratégie commune et cohérente, pour lutter efficacement contre la corruption à une grande échelle et promouvoir un environnement sécurisé des affaires.
Par ailleurs, il a remercié les personnalités gouvernementales; les corps diplomatiques; l’autorité transitoire du RINAC et toutes les autres personnalités et experts, au personnel de la HALC pour leur dévouement.
A noter que cette rencontre a regroupé plusieurs participants composant les différentes délégations des Etats de l’Afrique centrale membres du RINAC: le Congo, le Gabon, la République Démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, l’Angola. Quant à la République du Burundji, elle était excusée et a envoyé ses contributions.
La cérémonie d’ouverture de la réunion extraordinaire d’opérationnalisation de la mise en place de la plateforme sous régionale du (RINAC) a été patronnée par le Premier ministre, chef du Gouvernement Anatole Collinet Makosso. C’était en présence des présidents de lutte contre la corruption et des représentants des agences du système des Nations Unies, des cadres et experts de la sous-région CEEAC.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA