Dans le cadre du projet ‘’Renforcement des systèmes de science, technologie et innovation (STI) pour le développement durable en Afrique’’, projet mis en œuvre par l’UNESCO et financé par l’Agence suédoise pour le développement international (SIDA), le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a organisé du 3 au 4 août un atelier sur l’élaboration du rapport préliminaire et du plaidoyer pour la recherche scientifique du Congo (RSSR).
Les travaux de l’atelier ont été supervisés par le Pr Bonaventure Maurice Mengho, conseiller à l’Enseignement supérieur de la ministre de ce département. L’atelier fait suite au premier qui a eu lieu du 21 au 22 juillet dernier à Brazzaville. Celui-ci a porté sur la sensibilisation et l’appropriation du projet ‘’Renforcement des STI pour le développement en Afrique’’.
Il a été rappelé à ces travaux la nécessité de mettre en œuvre ‘’la Recommandation de l’UNESCO sur la recherche scientifique et les chercheurs scientifiques (RSSR)’’, en l’occurrence la production du rapport quadriennal du Congo sur la recherche scientifique et les chercheurs décliné en dix thèmes couvrant les Sciences exactes, les sciences humaines et sociales.
A noter que le STI couvre six pays africains dont le Congo et prendra fin en juin 2022.
A l’ouverture, le Pr Bonaventure M. Mengho a rappelé que le premier atelier avait permis un meilleur recadrage opérationnel de la suite des activités balisant ainsi la contribution du Congo au projet. «Les résultats obtenus précédemment étaient très importants. Je suis convaincu que ceux que nous obtiendrons à l’issue de cet atelier les seront aussi», a-t-il dit.
Le deuxième atelier s’est déroulé en deux phases: la première a porté sur la finalisation du résultat 1 axé sur le rapport préliminaire RSSR 2017 du Congo et le démarrage du processus du résultat 2, orienté sur le plaidoyer à réaliser auprès des cibles pouvant avoir une influence sur les chercheurs scientifiques. La deuxième sur la préparation de la campagne de plaidoyer relative au résultat 2.
Pour la première phase, les participants ont suivi le compte-rendu relatifs aux dossiers de contractualisation des instituts impliqués dans la collecte des données RSSR 2017 lu par Mme Marlène Omolongo responsable Sciences humaines et sociales à l’UNESCO. Le rappel des résultats attendus 1 et 2 du projet a été fait par Richard Bouka, spécialiste science de l’UNESCO. Ces deux présentations ont été enrichies thème après thème en s’inspirant du rapport élaboré pendant le premier atelier. Ce qui a rendu disponible le rapport demandé par l’UNESCO, lequel est assorti d’une évaluation des besoins d’alimentation des STI au Congo. Il fera l’objet d’une validation par le ministère de l’Enseignement supérieur… avant sa transmission à l’UNESCO.
Une première cartographie des institutions de recherche scientifique basées sur la description de leurs profils a été rendue provisoirement disponible. Le travail à propos se poursuit au niveau de chaque institution identifiée. Un document national est attendu mettant un accent sur les aspects de liberté et de droits, des questions de genre, des jeunes et des scientifiques vivant avec handicap.
S’agissant de la deuxième phase, les experts ont suivi les présentations de la démarche générale du plaidoyer suivie des termes de références des modèles de campagne de plaidoyer du Zimbabwe pour une adaptation au Congo et de la matrice des axes de plaidoyer pour le Congo. Ils ont par conséquent sélectionné dix groupes de cibles à sensibiliser. Cinq groupes de travail ont été constitués pour élaborer les termes de référence de chaque groupe de cibles.
Les travaux de groupe se poursuivront sous la supervision du coordonnateur du groupe consultatif (GC). Celui-ci envisagera une rencontre d’ici à la fin du mois d’août, en vue de consolider les termes de référence et de mettre en place la stratégie d’approche de groupes de cibles.

Esperancia MBOSSA-OKANDZE