La huitième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD) se tiendra en août prochain. Prélude à cette conférence, une réunion ministérielle de préparation a été organisée samedi 26 mars dernier par visioconférence par le Gouvernement japonais. Le Congo a été représenté par Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public privé.

Le ministre de la Coopération internationale a rappelé que le Congo a participé à toutes les éditions de TICAD depuis 1993 et cela démontre l’intérêt du pays à cette initiative hautement louable. Il a mis l’accent sur la vision du développement pour les cinq prochaines années qui s’articulent autour de six axes prioritaires, contenus dans le Plan National de Développement (PND) 2022-2026: l’agriculture au sens large; l’Industrie; les zones économiques spéciales; le tourisme; l’économie numérique et la promotion immobilière.
«C’est en priorité autour de ces six axes que nous souhaitons voir les entreprises de votre pays venir investir dans notre pays et de préférence sous la forme du partenariat public privé car notre gouvernement en a fait le mode principal de financement de projets». Il souhaite aussi l’implantation au Congo d’un bureau de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA).
Dans l’optique d’une protection supplémentaire des investissements japonais, le Gouvernement examinera un projet de loi à soumettre prochainement au Parlement pour encadrer les partenariats public-privé.
Au-delà des potentialités naturelles indéniables, il faut noter que le Congo a fait d’importants progrès en terme d’infrastructures de base avec des aéroports dans chaque département et des routes reliant les grands axes pour «favoriser son intégration économique car rappelons qu’il se trouve en plein centre du marché commun d’Afrique centrale (la CEMAC), un marché de 140 millions de consommateurs potentiels que la future Zone de Libre Echange continental (ZLECAF) portera à près d’1 milliard».
Le futur pont route rail, disons-le aussi, entre Brazzaville et la capitale voisine Kinshasa, sera un atout supplémentaire pour favoriser l’éclosion économique de notre pays, et ce projet se réalisera sous a forme d’un partenariat public-privé.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA