Akwaba qui est l’un des acteurs dans le secteur du tourisme dans la ville océane et qui est dirigé par Prince Kouledissa, a aménagé dimanche 28 mars dernier à Djéno, le site daya. Il entend se focaliser sur les activités des femmes entrepreneures exerçant dans le secteur touristique et artisanal. Cela s’est appuyé sur le thème: «Entre vie familiale et professionnelle, quelle place pour la promotion du tourisme et de l’artisanat au Congo pour la femme?».

Pour le responsable, le mois de mars, dédié aux femmes, n’est pas le mois pour porter juste des pagnes et aller dans les buvettes, mais un mois où chaque femme devrait connaître ses droits et être responsable en travaillant dans le secteur où elle gagne sa vie.
Plus d’une trentaine de femmes ont pris part à la conférence-débat, qui a commencé par une marche de 5km. Ces femmes ont visité un site situé au bord de la mer. Elles se sont détendues par un petit temps de sport et par la découverte de ce site, ensuite une séance de photos intégrant la beauté du site.
Après un petit trajet de sport et de marche, il s’en est suivi la projection d’un documentaire sur les droits de la femme. Il a montré aux femmes participantes de mieux connaître l’objectif et le bien-fondé de la journée du 8 mars. Toutes ont pu retenir quelque chose à l’issue de la projection, à l’exemple de Yanelle Goma qui a affirmé en être sortie avec une meilleure conscience du sens des responsabilités et la découverte de ses talents propres.
Puis est venue la présentation des femmes entrepreneures dans le secteur touristique et artisanal. Elles ont indiqué qu’il faut avoir une grande détermination en soi, savoir s’investir sur quelque chose afin d’être autonome en tout.
À tour de rôle, chaque intervenant a développé un thème et a partagé son témoignage de vie professionnelle. Elles ont pu souligner que, gagner de l’argent, par exemple, ne passe pas forcément par le travail au bureau, ou être agent de la Fonction publique. Une femme entrepreneure sait créer les activités qui lui apporteront un plus dans la vie quotidienne. La femme ne devrait pas attendre seulement ce qui lui viendra du mari.
Et les intervenants ont expliqué que pour se lancer dans une activité quelconque, le plus primordial est d’opérer un choix réfléchi. C’est-à-dire découvrir ce qu’on est capable de faire, découvrir ce qu’on aime, ensuite s’informer et se former sur ce qu’on a choisi.
«Avec mon expérience, en tant qu’épouse, mère, entrepreneure et en tant qu’être humain, c’est important de s’auto-réaliser. Mais ça passe par le travail et aussi par l’entreprenariat. Il est important de pouvoir se fixer un objectif; de ne pas se mettre des limites et savoir qu’elle est sa valeur, identifier ses compétences et savoir aller vers celles qui peuvent valoriser en matière de création de richesse et de positionnement dans la société», a dit Viviane Okouma Mbella Tchichellé, entrepreneure.

Madocie Déogratias
MONGO