Le Dr Mukanda Mabonso Mulemfo a animé le 16 mars 2023 à l’Université Denis Sassou-Nguesso, une conférence sur le leadership et la solidarité du Président Denis Sassou-Nguesso et de l’ancien premier ministre suédois Olof Palme, dans la lutte contre l’apartheid: Leçons pour l’Afrique dans sa recherche de la paix. C’était en présence du Pr Ange Antoine Abena, président de l’Université Denis Sassou Nguesso (UDSN); Sipapela Cletius Sipapela, ambassadeur de la République de Namibie au Congo, des membres académiques, les personnels de l’Université ainsi que les étudiants.
Le conférencier a évoqué deux leaders de deux pays différents, l’un de la République du Congo et l’autre du Royaume de Suède, mais liés par une conviction, celle de la paix. Les deux leaders, a-t-il dit, ont toujours pensé que la paix n’était pas seulement l’absence de violence ou de guerre, mais aussi la présence de la solidarité sociale pour une paix qui est le fondement de tout développement durable.

Olof Palme
Olof Palme

Le Dr Mukanda Mabonso Mulemfo a aussi évoqué les réalisations de chaque leader dans le processus de réalisation de l’objectif principal qu’ils s’étaient fixé, à savoir instaurer la paix et la liberté entre les peuples d’Afrique austral.
Bien que son implication dans la lutte contre l’apartheid remonte au début des années 1980, le leadership du Président Denis Sassou Nguesso est devenu plus apparent et palpable pendant son mandat de Président de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), de 1986 à 1987. Il a donné la priorité à la lutte contre l’apartheid et à son abolition, influençant ainsi l’OUA à lancer le Fonds pour l’Afrique. Ce fonds a permis de mobiliser les ressources financières et matérielles nécessaires pour permettre aux Sud-Africains noirs et aux États de la ligne de front de surmonter le colonialisme et l’apartheid.
L’ancien Premier ministre Olof Palme était un homme blanc dont la conviction pour la paix l’a conduit à donner sa vie pour les opprimés à travers le monde. Il est ainsi devenu un bon ami des Africains dans leur libération totale du colonialisme et du néocolonialisme en général et des Sud-Africains noirs dans leur lutte contre l’apartheid en particulier. Sa participation à la lutte contre le colonialisme et l’apartheid a commencé lorsqu’il était étudiant. L’ancien Premier minister n’a pas pu assister à la signature du Protocole de Brazzaville, car il a été tué le 28 février 1986.
Selon le conférencier, les vies du Président Denis Sassou Nguesso et de l’ancien Premier ministre Olof Palme étaient fondées sur deux valeurs essentielles: le service et le sacrifice.
“Chacun d’entre nous est mis au défi aujourd’hui d’identifier sa propre responsabilité dans le développement de la culture de la paix dans sa famille, sa communauté, son école, son université, etc. Soyons de véritables ambassadeurs de la paix, en toute humilité, pour un monde meilleur”, a-t-il dit.
Réitérant le témoignage du ministre d’Etat Pierre OBA, le Pr Ange Antoine Abena a indiqué que le ministre d’Etat avait participé aux différentes négociations informelles et formelles qui ont abouti à la signature du Protocole de Brazzaville. Exhortant l’assistance, le president de l’UDSN a dit que “nous ne sommes pas tous des intellectuels. Dans ce pays, nous confondons être diplomé et intellectuel; car l’intellectuel n’est pas tribaliste, il est tranversal”.

A. N’K-K.