Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande a tenu une séance de travail avec la direction générale du Port autonome de Pointe-Noire. C’était le mercredi 14 décembre dernier au port. Tout récemment nommé à sa fonction, le ministre Honoré Sayi a entrepris une série de rencontres avec les structures sous sa tutelle. La séance de travail de mercredi a concerné le staff de la division du Port autonome de Pointe-Noire. Elle s’est tenue à la direction générale du port, en présence de Séraphin Balhat, directeur général du Port autonome de Pointe-Noire, et de l’ensemble des directeurs de section de cette structure.

Le ministre s’est employé à échanger avec les employés pour établir un plan de pilotage et de travail et de travailler afin de faire que le port de Pointe-Noire soit une destination de transit.
Le Port autonome de Pointe-Noire, qui est le seul port maritime en République du Congo, joue un rôle économique très important pour le développement du Congo et également de la sous-région d’Afrique centrale, a souligné le directeur général du port, dans son mot de bienvenue.
«Le Port autonome de Pointe-Noire a cette mission de faire en sorte que notre pays joue dans la sous-région ce rôle économique, ce rôle du développement, non seulement au niveau du Congo, mais aussi pour les pays de la région», a dit Séraphin Balhat.
Sa visite de travail au Port autonome de Pointe-Noire a été, pour le ministre, l’occasion de toucher la réalité et également d’apporter un message qui aille dans le même sens que le projet de société du Président de la République.
Le ministre a donné des directives de travail et élaboré, avec les travailleurs, des stratégies afin de se dégager des difficultés que rencontre cette structure.
Au cours de cette rencontre, chaque directeur de section a présenté son département et les missions qui lui sont dévolues.
Le ministre a invité l’ensemble des travailleurs à rêver davantage afin d’atteindre les défis du futur. Il a suggéré quelques pistes de travail qui permettraient que le Port de Pointe-Noire soit une structure de transit de référence.
«Je suis venu vous dire ma façon de travailler. Lorsque je vais dans une structure, la première chose à faire est destinée à nous-mêmes, s’asseoir, regarder, et dégager premièrement les difficultés rencontrées. Nous voulons un port qui soit un port de transit, un port qui a le bénéfice de l’eau profonde, qui se nourrit de l’ambition d’être cela, et qui craint d’être rattrapé. Nous voulons être ce que nous voulons être, le meilleur qui soit. Continuons à être les premiers, car les premiers, c’est de faire de l’innovation. Mettons-nous en capacité de rattraper et d’être le port qui servira d’autres pays. Nous devons commencer à répertorier les difficultés que nous avons et à réfléchir nécessairement aux solutions», a dit le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande.
Après la séance de travail avec le staff du port, le ministre a échangé également avec les partenaires sociaux de cette structure.