La décision de la réintégration du Gabon a été prise le 9 mars 2024 lors de la Conférence des chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) réunis en session ordinaire à Malabo, en Guinée équatoriale. Le pays avait été momentanément suspendu des instances de l’espace communautaire à la suite du coup d’Etat d’août 2023 qui a destitué Ali Bongo Ondimba.

La CEEAC a levé les sanctions qui pesaient contre le Gabon. C’est ce qui ressort de la rencontre des chefs d’Etat. La mesure a été décidée le 9 mars 2024 par la Conférence des chefs d’Etat de la région, lors de leur session ordinaire à Malabo, en Guinée équatoriale. Avec cette levée des sanctions, le Gabon réintègre la Communauté, et le siège de la CEEAC reste également maintenu à Libreville.
La prochaine étape vise sa réintégration dans l’Union africaine. La CEEAC va dépêcher une mission de plaidoyer auprès de l’organisation panafricaine et des Nations unies pour expliquer la démarche de la réadmission du Gabon. «Le gouvernement gabonais salue ces décisions et adresse ses vifs remerciements aux chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC», précise le ministre gabonais des Affaires étrangères Régis Onanga Ndiaye.
La société civile gabonaise rend hommage à la sagesse des chefs d’Etat qui ont pris cette décision qui pouvait conduire le Gabon vers une sortie de la Communauté au regard de la frustration des populations.
La CEEAC avait sanctionné le Gabon suite au coup d’Etat du 30 août 2023 renversant le régime du président Ali Bongo Ondimba la nuit de l’annonce de sa réélection pour un 3e mandat après 14 ans au pouvoir.

Eben Ezer
OKABA-YOULOU
(Stagiaire)