Le Projet de développement intégré des chaînes des valeurs au Congo (PRODIVAC) a tenu sa toute première session du Comité national de pilotage, en vue de mettre en œuvre déjà ses premières activités. Cette session a eu lieu à Brazzaville vendredi 3 décembre 2021. Les travaux ont été présidés par Pascal Robin Ongoka, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture. Pierre Narcisse Loufoua, directeur de cabinet du ministre du Développement industriel, Prince Bertrand Bahamboula, directeur de cabinet de la ministre des petites, moyennes entreprises, respectivement 2e et 3e vice-président du comité de pilotage et Benoit Ngayou, coordonnateur du PRODIVAC y ont pris part.

Le principal dossier figurant à l’ordre du jour a été l’examen et l’approbation du Plan de travail et du budget annuel 2022. Les activités retenues vont découler de quatre composantes: le développement des compétences et de l’entreprenariat agricole; l’amélioration de la productivité et de la résilience des chaînes de valeur; le développement institutionnel et le dialogue public-privé et la coordination et la gestion du projet. Les membres du comité se sont prononcés sur plusieurs activités à réaliser. Elles portent, entre autres, sur l’appui à la structuration et à la professionnalisation des organisations et plateformes de chaînes de valeur notamment.
Le budget adopté pour mener l’ensemble des activités au cours de l’année 2022 est de près de 10 milliards de FCFA, avec un ratio de 15 % au titre du fonctionnement et de 85 % pour l’investissement axé sur la mise en œuvre des activités. A l’ouverture des travaux, Pascal Robin Ongoka a souligné que cet événement nous amenait à entrer dans la phase de lancement des activités sur le terrain. «Ces activités, sans lesquelles, rien de ce qui a été promis ne pourra se faire tant pour améliorer nos capacités de production que pour accéder à la sécurité alimentaire et nutritionnelle».
A la fin de la session, Benoît Ngayou, coordonnateur du projet, a souligné qu’«à travers ce projet impliqué dans des chaînes de valeur des activités agricoles, un fonds -sera donc mis en place. Au cours de l’exercice 2022, il sera ici question de la mise en place de l’unité de gestion du projet. Il faudra que l’équipe soit dotée de la logistique nécessaire pour se rendre sur le terrain. Les descentes sur le terrain permettront de faire l’identification des producteurs et de les accompagner».
«Nous démarrons les activités avec un retard de plus d’une année. Ce que nous comptons faire, c’est de prouver que nous sommes capables de dérouler ce projet. A ce titre, à la fin du projet, on pourra demander la prorogation de celui-ci au moins d’une année et capitaliser les ressources qui seront mises à notre disposition», a-t-il souligné.
A noter que le projet a été lancé officiellement en octobre 2021, à Djambala dans le département des Plateaux.

Philippe BANZ