Dans le cadre des préparatifs des élections législatives et locales qui pointent à l’horizon, une délégation de l’Union pour la République (UR) conduite par son vice-président, Martin Bissila, a effectué une descente dans le département de la Bouenza où elle a rencontré les militants de Mfouati, Loutété, Nkayi, Madingou et de Boko-Songho. L’objectif était de faire l’évaluation des préparatifs des élections législatives et locales au niveau de leur parti. Et de sensibiliser les militants à l’opération de révision des listes électorales dont la clôture est prévue pour le 30 avril prochain.

La délégation a saisi cette opportunité pour présenter les candidats de l’U.R aux élections législatives, ainsi que la liste de ceux qui sont appelés à compétir pour les locales.
C’est avec un grand enthousiasme que la délégation a été accueillie par les militants déterminés à affronter ces échéances électorales. Le parti de Benjamin Bounkoulou, membre de la majorité présidentielle, a un ancrage important dans le département de la Bounza. Partout où elle est passée, la délégation a appelé ses militants à se faire enrôler sur les listes électorales.
Martin Bissila a exhorté les militants qui sont en âge de voter d’aller se faire inscrire. «Ceux qui étaient inscrits doivent aller consulter les listes, pour vérifier si leurs noms sont bien inscrits. Elles sont affichées. Ceux qui ont changé de domicile ou qui se sont déplacés d’une localité à une autre, doivent aller faire leur inscription, dans les bureaux les plus proches de leurs nouveaux domiciles», a-t-il indiqué. L’UR est plus que jamais déterminée à jouer les rôles de premier. Le temps est arrivé pour ce parti de se remobiliser et se mettre en ordre de bataille, pour prétendre gagner des sièges. «Unis et déterminés, nous pouvons ensemble faire bouger les lignes», a dit Martin Bissila.
Portée sur les fonts baptismaux le 17 mars 1995, l’UR est l’un des plus vieux partis de la majorité présidentielle. En 27 ans de parcours et de lutte politique, le parti a connu des contre-performances électorales. De 11 parlementaires en 1995, il ne compte que des conseillers locaux aujourd’jui. C’est un défi que le parti entend relever.

Pascal Azad DOKO