Les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) se sont déroulées du 27 au 30 juillet 2021 sur l’étendue du territoire national. 109772 candidats ont pris le départ, répartis dans 422 centres dont 2 à Luanda et 1 en Chine. C’est Jean-Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement prescolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation qui a lancé les épreuves. C’était au lycée Savorgnan de Brazza, à Bacongo dans le 2e arrondissement de Brazzaville.
Le ministre de l’Enseignement général était accompagné d’une délégation comprenant le Pr Louis Bakabadio, conseiller du Président de la République en charge de l’éducation; il a visité quelques centres dans capitale: Chaminade (Poto-poto), école Lheyet Gaboka et école protestante (Ouenzé, 5e arrondissement).
A l’issue de sa ronde, Jean Luc Mouthou a exprimé sa satisfaction: «D’une manière générale, notre appréciation est bonne. Le lancement des épreuves de ce matin, au travers les épreuves de Mathématiques nous ont donnés la preuve que les choses ont été préparées avec suffisamment de sérieux et d’intelligence.»
Le ministre a par ailleurs rassuré la communauté sur la question des candidats égarés. «Les listes ont été affichées à la Direction des examens et concours (DEC) il y a un mois. Par conséquent, ces listes ont permis à chaque candidat de connaître son centre plus rapidement. Donc, toutes les dispositions ont été prises en avance, ce qui nous a permis d’avoir une organisation qui peut être saluée à la fois par la communauté éducative et ceux qui nous accompagnent ce matin», a dit Jean Luc Mouthou.
Du coté des apprenants, Ducker Otto a estimé que les épreuves ont été abordables et remercie le Gouvernement pour avoir organisé le BEPC, malgré la persistance de la COVID-19.

Des chefs de centres véreux
Malgré la mise en garde du ministre Jean Luc Mouthou à l’endroit des chefs de centres, quelques jours avant le démarrage des épreuves, à propos des comportements récurrents de changement des surveillants de salle, même avant le lancement des épreuves, certains chefs de centres foulent aux pieds ses consignes. Un constat amer a été fait le premier jour du BEPC dans les centres de Liberté 1, 2 (Talangaï, 6e arrondissement) et au centre de l’école primaire Moussa Eta à Mfilou dans le 7e arrondissement. Certains surveillants ont été interdits d’accès alors qu’ils détenaient des convocations conformes et que leurs noms figuraient bel et bien sur les listes des surveillants. Des comportements qui méritent d’être sanctionnés.

Roland KOULOUNGOU (Stagiaire)