Le Gouvernement, par l’entremise du ministère de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale et le Système des Nations Unies au Congo ont procédé, à la revue annuelle de leur cadre de coopération pour apprécier les actions menées au cours de l’année 2021, dans la mise en œuvre du plan-cadre de Nations Unies pour l’aide au développement 2020-2024. Les travaux se sont déroulés mardi 14 décembre dernier. Le ministère de l’Economie a été représenté par Aime Blaise Nitoumbi, directeur général du partenariat au développement, et le Système des Nations Unies par Mme Mirhame Mshangama, cheffe de bureau du coordonnateur résident.
Cette revue est un exercice obligatoire comme le stipule les directives. Elle fait partie intégrante du Système de suivi et évaluation du cadre de coopération des Nations Unies (UNDAF). L’objectif principal de l’atelier a été de valider le rapport des résultats du cadre de référence pour la coopération pour l’année qui s’est s’achevée. Une opportunité offerte de tirer des enseignements sur la qualité de la collaboration inter agences en vue de proposer des mesures correctives qui permettront de renforcer les synergies et d’améliorer la coordination des actions sur le terrain.
La réunion a permis d’analyser les progrès accomplis vers l’atteinte des résultats escomptés des plans conjoints de travail annuels et de tirer les enseignements pour l’année 2022.
Le débat s’est focalisé sur l’examen de la gouvernance, le capital humain, la protection sociale et l’accès aux soins et services de santé essentiels de qualité ainsi que la diversification économique. Ces domaines sont liés aux Objectifs de développement durable (ODD) du programme de développement durable des Nations Unies à l’Horizon 2030.
Mme Mirhama Mshangama a rappelé: «Nous avons le devoir de maintenir une dynamique en vue d’obtenir des résultats encore plus importants et transformationnels en 2022 pour assurer le bien-être des populations».
A son tour, Aimé Blaise Nitoumbi, a souligné que le choix du Gouvernement se justifie par la nécessité de créer de la richesse afin de régler les problèmes du chômage et de la pauvreté. L’impératif étant de construire une économie forte, diversifiée et résiliente pour une croissance inclusive. La dynamique qui sera créée autour de l’économie, a-t-il dit, va susciter l’atténuation de plusieurs contraintes socioéconomiques. Comme le recommande le principe de l’alignement, lors de l’élaboration des plans de travail annuels 2022, qui interviendra en début d’année, «nous devrons tenir compte dans la mesure du possible des priorités du Gouvernement pour les domaines d’intervention de l’UNDAF qui cadrent bien avec les axes du futur du PND. Pour les autres domaines, nous nous servirons des stratégies sectorielles et de la stratégie de mise en œuvre des objectifs de développement durable, car elles seront la base de l’alignement des programmes de coopération avec nos partenaires au développement», a-t-il indiqué.

Philippe BANZ