Réunis du 3 au 13 septembre derniers autour d’un atelier national de validation des nouveaux programmes éducatifs, des guides pédagogiques et des cahiers d’activités pour les niveaux CP1, CP2, 6e et 5e, les acteurs éducatifs du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire et secondaire ont recommandé que soit organisée en urgence une formation au maniement des nouveaux programmes à l’attention des inspecteurs et enseignants, pour qu’ils puissent préparer à leur tour la mise en œuvre de cette approche à la rentrée scolaire fixée au 4 octobre.

Les participants ont également recommandé la distribution dans les délais des documents auprès de tous les utilisateurs; l’évaluation de la mise en œuvre des nouveaux programmes à la fin de chaque trimestre et à la fin de l’année scolaire. Tout comme la poursuite de la révision des programmes en français, mathématiques et sciences pour les classes de CE1, CE2, CM1 et CM2; en français, mathématiques et sciences de la vie et de la terre pour les niveaux 4e et 3e.
Dans ces nouveaux programmes, on note de nouveaux éléments: une table des matières pour chaque document; les titres sur chaque séquence; des pages entières pour la présentation des tableaux de leçons et la numérotation des images.
Calixte Kolyardo, coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (PRAASED) s’est félicité des conclusions de l’atelier. «Je me réjouis de savoir que vous avez maîtrisé le processus d’élaboration des nouveaux programmes. Il vous revient à présent d’en faire bénéficier aux inspecteurs et aux enseignants actifs dans les salles de classe», a-t-il dit.
Reconnaissant le rôle capital de l’éducation dans le processus de développement, nonobstant le fait que la dernière révision des programmes remonte à 21 ans, Mme Korotoumou Ouattara, représentante de la Banque mondiale au Congo, a félicité le Gouvernement pour avoir permis l’avancée de la réforme curriculaire. Elle a salué les efforts conjoints du Gouvernement et de la Banque mondiale qui ont œuvré et continue de travailler dans la réalisation de cette importante activité, en dépit de la COVID-19 et de toutes les contraintes qui l’entourent. Avant d’assurer qu’elle est disposée à accompagner le Congo dans l’amélioration de la qualité de l’éducation de base et la réduction de la pauvreté pour une croissance partagée. Mme Korotoumou Ouattara a ‘’souhaité également inviter les équipes à rester mobilisées dans le processus de révision curriculaire y compris dans la formation des enseignants et des inspecteurs pour la mise en œuvre des programmes révisés ainsi que la suite du processus pour les autres niveaux avant la clôture du projet en 2022’’.
«Notre pays dispose, désormais, d’un cadre de référence dans lequel doivent s’insérer de façon harmonieuse et rationnelle toutes actions pédagogiques destinées à soutenir le développement et à promouvoir le mieux-être des populations», a indiqué le ministre Jean Luc Mouthou à la clôture.
Les nouveaux programmes pourront rendre plus efficaces les élèves congolais, en réduisant les lacunes constatées lors des différentes études réalisées sur la performance des élèves.
A rappeler que le PRAASED, financé par la Banque mondiale, a pour objectif d’améliorer le rendement scolaire au primaire et au collège et de renforcer la performance de certains systèmes de gestion.

Reine IKENGA
(stagiaire)