Dans le cadre de la commémoration du 103e anniversaire de l’Armistice marquant la fin de la Première guerre mondiale, François Barateau, ambassadeur de France au Congo, a déposé une gerbe de fleurs à la stèle des combattants morts pour la France, au cimetière du centre-ville de Brazzaville.

Sous les drapeaux, devant les autorités civiles et militaires, les anciens combattants, les élèves de l’école militaire préparatoire général Leclerc et du lycée Saint-Exupéry, ainsi que les chefs de mission diplomatique au Congo ont pris part à la cérémonie. L’ambassadeur de France au Congo a commémoré la Journée historique du 11 novembre 1918.
Après l’exécution des hymnes des deux pays, Elisée Opa, élève au lycée Saint-Exupéry, et Jonathan Ayouka, enfant de troupe, ont rappelé le fondement de cette journée.
Une journée qui est entrée dans les annales et qui fait partie du vécu humain depuis la déclaration de la fin de la Première guerre mondiale. «En ce jour, dans les nécropoles, devant les monuments aux morts, sur les places de toutes nos cités, toutes les générations rassemblées, nous nous souvenons de ceux qui se sont battus pour la France entre 1914 et 1918, de ceux tombés au champ d’honneur sur tous les fronts, d’Orient et d’Occident», ont-ils indiqué.
Pour François Barateau, c’est un jour de souvenirs sur le passé, qui ne peut-être oublié, car il fait partie de nous. «Le temps passe, mais la mémoire reste et le passé reste. C’est notre passé, il ne faut pas y rester bloqué mais il faut s’en souvenir pour savoir d’où on vient», a-t-il déclaré.
C’était aussi une occasion pour les anciens combattants. Cette date exprime en effet leur joie d’avoir appris la fin de la guerre, qui était une catastrophe humaine. «Pour nous c’est un soulagement parce qu’on était dans un combat terrible et les autorités ont vu qu’il y avait beaucoup de pertes humaines; il fallait mettre fin à cette guerre», a dit l’un d’eux, Souebele Michel, ancien combattant.
Après le dépôt de la gerbe de fleurs par l’ambassadeur de France au Congo, place a été laissée à l’hymne aux morts puis aux hymnes nationaux de la France et du Congo qui a marqué la fin de la cérémonie.

Barlain Djolvan ATIMAKOA
(Stagiaire)