Les membres de trente-trois associations venues des 12 départements du pays ont suivi une formation dans l’élaboration des projets. Elle a été organisée les 27 et 28 avril derniers à Brazzaville. Les travaux ont été ouverts par Céphas Germain Ewangui, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des organisations non gouvernementales, en présence de Pitsou Lebela Issendet, président de la Fédération des associations pour l’économie bleue au Congo (FAEBCO) et membre de la Confédération des artisans et des entreprises de l’économie bleue en Afrique centrale (CAREEB), qui en assure la vice-présidence (la présidence étant assuree par la RDC).
La formation a visé le renforcement des capacités techniques et managériales y compris sur l’élaboration des projets, les stratégies et mécanismes de recherche des financements, les outils et techniques de suivi, ainsi que l’évaluation.
Le champ d’action de l’économie bleue s’articule aux activités développées autour du fleuve et de la côte maritime avec les axes incluant l’agriculture, l’élevage, les transports, la pêche, les problématiques de la protection de l’environnement.
Pitsou Lebela Issendet a déclaré: «Former la FAEBCO en gestion des projets, c’est former 33 associations venues des 12 départements du pays. Cela se traduira sur le terrain à former près de 1825 membres de nos différentes associations, dont la moyenne par association est évaluée à 55 membres actifs par association».
De son côté, Céphas Germain Ewangui a encouragé cette nouvelle plateforme: «La clé de voûte pour le succès des organisations de la société civile est d’acquérir les compétences, le professionnalisme, ensuite les moyens logistiques et financiers, sans mettre de côté le positionnement éthique et déontologique dans l’échelle sociale des valeurs».
A la fin des travaux, un des participants, Alexis de la Rivière, vice-président de la FAEBCO, s’est dit satisfait: «Avant, on ne tenait pas compte de certains principes; on ne connaissait pas les éléments à prendre en ligne de compte; on ne faisait qu’imiter ce que faisaient les autres. Après cette formation, on a compris que l’élaboration d’un projet doit d’abord partir de l’observation d’une situation pour analyser les causes, les conséquences et trouver des solutions».
Philippe BANZ
