Une délégation des administrateurs de la Banque mondiale de la zone 2 Afrique, conduite par Mme Ayanda Dlodlo, directrice administrative pour l’Angola, le Nigéria et l’Afrique du Sud et d’autres cadres, a séjourné au Congo du 14 au 18 mai 2023. C’est Abdoul Salam Bello, président de la zone 2 Afrique de la Banque mondiale, qui était le chef de la délégation. Dans le contexte de la feuille de route de l’évolution, de l’intérêt pour l’agenda mondial des biens publics et de la réponse à la COVID-19, la délégation a échangé le 15 mai avec Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, gouverneur de la Banque mondiale au Congo, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso et le Pr Roch Niama, directeur général du laboratoire national de santé publique.
«Nous devons étendre cette relation entre la Banque mondiale et le peuple du Congo. Cette croissance de développement a été incluse au profit de la population congolaise en soutenant ensemble la croissance du pays et trouver des solutions concernant le développement crucial; cela inclus le développement humain», a indiqué Mme Ayanda Dlodlo, à l’issue de la séance de travail avec la ministre du Plan.
La directrice administrative pour l’Angola, le Nigeria et l’Afrique du Sud a précisé que ces rencontres avec les autorités congolaises visent à évaluer la situation économique du Congo, l’état de collaboration entre le Gouvernement et la Banque mondiale en vue du financement desdits projets et voir dans quel domaine investir.
Plusieurs sujets ont été abordés pendant les échanges, entre autres la question de l’emploi des jeunes, la question de l’énergie surtout dans l’agenda climatique, mais aussi les potentiels du pays en matière de développement de l’agriculture et les questions alimentaires. L’idée c’est de donner une perspective aux administrateurs sur l’état de la coopération entre le groupe de la Banque mondiale et le Congo. La Banque s’est fortement impliquée dans la réponse à la COVID-19.
«La Banque mondiale est dans un processus de réforme. Le but c’est de recueillir l’analyse des hautes autorités des pays sur les orientations qu’elles souhaitent que la Banque mondiale prenne», a déclaré Abdoul Salam Bello.
Au laboratoire national de santé publique, le Pr Roch Niama s’est réjoui de la visite des administrateurs de la Banque mondiale de la zone 2 Afrique. Le souhait de la Banque mondiale, a-t-il dit, est de voir construire un laboratoire national de santé publique à Pointe-Noire. «Notre but, avec le soutien de la Banque mondiale, c’est le renouvellement en totalité des équipements de santé publique, de biologie médicale, qui pourront faire que tous les examens soit automatisés afin de réduire l’impact humain dans la fabrication d’un résultat», a-t-il affirmé
Les administrateurs se sont dits heureux de voir une cohésion dans l’agenda sur les priorités importantes des autorités nationales.
Après Brazzaville, la délégation a échangé avec les acteurs du secteur privé à Pointe-Noire.
Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA
