Un atelier national multisectoriel et de validation du plan de surveillance intégrée de la fièvre de la Vallée du Rift selon l’approche «une seule santé» en République du Congo s’est tenu du 28 au 29 avril dernier à Kintélé. Il a été placé sous les auspices de M. Robin Pascal Ongoka, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’élevage, en présence du Docteur Hyacinthe Guigma, coordonnateur du projet EBO-SURSY OMSA et Aulezin Lepassa Litedi, représentant de la représentante de la Banque mondiale au Congo.

Cet atelier a connu la participation des cadres venus des ministères de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’environnement pour s’imprégner des mécanismes susceptibles d’éradiquer cette maladie qui menace dangereusement les animaux.
Robin Pascal Ongoka a indiqué que l’objectif de cet atelier était de faire le suivi des travaux de l’élaboration du plan de surveillance tenus il y a peu en vue de produire un document stratégique qui permettra aux ayant droits d’améliorer le système de collecte et d’analyser les données pouvant générer des alertes rapides relatives à la survenue de la fièvre de la Vallée du Rift.
«Il s’agit d’améliorer la capacité de détection du virus, responsable de cette maladie, mais également de mieux se préparer à réduire le risque de propagation inter-espèces à l’interface animal-homme-environnement par une gestion efficace. Les services vétérinaires doivent être considérés comme faisant partie des intervenants de la santé et comme une composante essentielle de la résilience en lien avec l’approche «une seule santé». Cet atelier vise le renforcement du dispositif de surveillance d’une maladie retenue parmi les dix-huit maladies prioritaires listées dans le cadre de la Surveillance intégrée de la maladie et la riposte (SMIR) au Congo», a-t-il dit.
Le représentant de l’OMSA a signifié que c’est une maladie virale observée chez les animaux domestiques, surtout au sud du Sahara, notamment en Côte-d’Ivoire, en République centrafricaine et au Congo s’inscrivait dans cette dynamique; plusieurs personnes sont infectées par la contamination du sang. La Banque mondiale se dit disposée à accompagner le Congo dans cette lutte à travers son plan de travail.

Pascal BIOZI KIMINOU