Conformément au calendrier scolaire fixé il y a une année, les cours ont repris le 3 octobre 2022 sur l’ensemble du territoire national, au titre de l’année scolaire 2022-2023. A cette occasion, le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, accompagné des partenaires au développement, a assisté à la levée des couleurs à l’école primaire de Moukoundzi-Ngouaka, à Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville.
Le premier jour de la rentrée scolaire, l’ensemble des établissements du sous-secteur de l’Enseignement général a rouvert les portes dès 7 heures. Si le personnel administratif et le corps enseignant ont répondu présents, les élèves n’ont cependant pas été nombreux.
Au CEG de la Liberté, à Talangaï (6e arrondissement), en passant par l’école primaire Marcel Bissila à Poto-Poto (3e arrondissement), les CEG Pierre Ntsiété, Leyhet Gaboka à Ouenzé ou le lycée Chaminade à Poto-Poto, le manque d’engouement des élèves a été manifeste dans les salles de cours. Il est à croire que les parents d’élèves s’activent encore à la constitution des fournitures scolaires de leurs enfants, car dans la plupart des marchés de Brazzaville les étals de cahiers et autres fournitures sont pris d’assaut.
A l’école primaire Moukoundzi-Ngouaka où il a officiellement lancé la reprise des cours, le ministre a rendu hommage au corps enseignant pour ses ardents sacrifices, malgré les conditions d’exercice difficiles. Il a également salué l’engagement des parents qui, aux côtés de l’Etat, mettent la main à la pâte pour soutenir les bénévoles et autres prestataires dans la formation des élèves.
Devant les innombrables enjeux et défis qui restent à relever, le ministre a invité les acteurs impliqués ainsi que les partenaires traditionnels, notamment l’UNICEF, l’UNESCO et la Banque mondiale, à une étroite collaboration pour réussir le pari de l’amélioration de la qualité de l’éducation et, par conséquent, la réussite des élèves.
Esperancia
MBOSSA-OKANDZE
