Le président de l’association Dynamique pour la promotion de l’éducation de qualité pour tous et développement (DPEQPB), Patrice Tsoumou, a animé une conférence de presse le 25 novembre 2022 à la maison de la société civile à Brazzaville. Il a plaidé pour l’introduction d’un plan Marshall pour l’école congolaise. C’était en présence du représentant du Haut-commissaire aux Etats généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche.

Faisant référence à la déclaration du Premier ministre Anatole Collinet Makosso à l’occasion du lancement des assises des Etats généraux de l’éducation en septembre de cette année, qui précisait «d’une manière générale, et cela est su de tous, notre système éducatif, du préscolaire au cycle supérieur, incluant la recherche scientifique et l’innovation technologique, présente des défis importants», le président de la Dynamique suggère que quelques défis soient examinés avant d’envisager les voies de sortie. C’est à ce titre qu’il s’est engagé, depuis 2019 à un plaidoyer pour un plan Marshall pour l’école congolaise. Sa vision n’est pas de s’acharner sur le Gouvernement, mais sur l’implication de toute la communauté éducative congolaise, car il ne s’agit pas d’un travail parcellaire.
Par ailleurs, il a brossé l’état des lieux de l’école congolaise. Celle-ci est confrontée à la question du manque d’enseignants, le désengorgement des classes à effectif pléthorique, l’exigence de l’équité dans l’accès aux établissements scolaires et universitaires, la censure de l’offre scolaire, la promotion de la culture d’une éducation de qualité.
Face à ce tableau peu reluisant, Patrice Tsoumou préconise la création d’un observatoire pour l’école congolaise qui associerait la société civile congolaise; l’obtention d’un financement conséquent en faveur de l’éducation, etc., afin que le Congo qui était le pays le plus scolarisé d’Afrique puisse reprendre ses lettres de noblesse.

Victor GUEMBELA