Les épreuves écrites du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) 2020 ont eu lieu jeudi 16 juillet. 121.284 candidats, au total, répartis dans 578 centres sur tout le territoire national, les ont passées. A Brazzaville, 52.988 candidats ont affronté les épreuves dans la quiétude. Le ministre de l’Enseignement primaire, Anatole Collinet Makosso, accompagné, entre autres, du vice-maire, Marius Okana, et du président de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APEEC), Grégoire Epouma, a visité quatre établissements scolaires, pour se rendre compte du déroulement des épreuves et encourager les candidats. Ces épreuves interviennent après les oraux passés les 14 et 15 juillet.
La visite a commencé au centre de l’école primaire de l’Angola libre, dans le 1er arrondissement Makélékélé, en passant par l’école primaire Trois Francs (2e arrondissement Bacongo) et l’école conventionnée catholique Immaculée conception à Ouenzé, dans le 5e arrondissement.
Le centre de l’école primaire de la Liberté, à Talangaï, dans le 6e arrondissement, a été le point de chute de cette ronde.
Exhortant les candidats, Anatole Collinet Makosso a dit que cet examen a lieu dans le respect des normes internationales: «Le Gouvernement a accepté d’être évalué. Cette année, les examens sont suivis de près partout dans le monde. Les organisations internationales telles le Partenariat mondial pour l’éducation (PME), l’UNICEF, l’UNESCO ont un regard tourné vers le Congo, qui a accepté de se soumettre à l’évaluation internationale. Même si on soumettait cet examen au test de dépistage, on y trouvera aucune trace de COVID-19. Ce sont des examens sains, crédibles et fiables.»
Dans les centres visités, les mesures barrières sont respectées. Des dispositifs sanitaires à l’entrée de chaque salle d’examen et le port des bavettes par les enseignants et élèves est de rigueur.
Dans les salles, les candidats sont assis deux par banc, avec une distance d’un mètre.
Selon les écoliers, les épreuves ont été abordables. «Pour moi, les compositions ont été à la hauteur des enseignements et des fascicules reçus», a déclaré Blaise Makani, élève-candidat du Centre d’alphabétisation Maman Elombé de Ouenzé.
Anne Aturi, candidate au centre de l’Angola libre, a dit qu’elle ne craint rien, puisqu’elle s’est bien préparée et est sûre de s’admettre à cet examen.

Germaine NGALA