Les conducteurs des motos à trois roues, ces triporteurs à usage commercial appelées vulgairement « kavaki », ont le sentiment que l’Etat veut tuer leur activité, si serviable dans les zones inaccessibles par taxi. Et pour cause: au titre de la patente 2022, les textes leur imposent de payer 65.920 francs CFA, le même montant que les voitures taxi ‘’100-100’’ de marque Toyota Picnic. L’imposition est trop élevée pour une activité de ‘’débrouille’’ exercée beaucoup plus par des diplômés sans emploi dans ce secteur informel de ‘’gagne-petit’’, estiment-ils. Il ne faut plus s’étonner que des denrées locales, par exemple, coûtent les yeux de la tête.