Le directeur général du Travail, Joseph Akondzo Nguiambo, a animé jeudi 14 octobre dernier, à Brazzaville, un point de presse relatif à la vulgarisation de l’arrêté n° 21400 du 16 août 2021 fixant la liste des médecins du travail référencés auprès du ministère en charge du travail. En vue de sensibiliser la presse et édifier l’opinion nationale. Car cet arrêté «vient combler un vide juridique existant depuis de longues années dans la réglementation du travail de notre pays».

Le directeur général du travail a tout d’abord rappelé qu’en date du 16 août 2021, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, a en effet pris l’initiative de cet arrêté qui vient de combler un vide juridique existant depuis de longues années dans la réglementation du travail de notre pays. C’est ainsi qu’en sa qualité de gérant de la bonne application de la réglementation du travail, il se met en devoir de vulgariser ledit arrêté. Joseph Akondzo Nguiambo rappelle, par ailleurs, que l’arrêté n°21400 du 16 août 2021 s’inscrit dans la lignée de tous les textes d’application au code du travail qui furent pris au milieu des années 1980, pour fixer différents dispositifs et autres moyens d’action et d’intervention dans le champ de la sécurité et de la santé au travail. «C’est dans ce troisième pilier stratégique que les médecins du travail trouvent toute leur place et doivent pleinement jouer leur rôle, notamment au sein des centres socio-sanitaires d’entreprise, des comités d’hygiène et de sécurité, des services de médecine du travail, etc.», a-t-il indiqué.
Le directeur général a rappelé en substance aux médecins du travail de ne pas perpétrer d’atteinte à la santé des travailleurs. L’Organisation internationale du travail indique dans ses récents rapports que chaque année, c’est environ 2,78 millions de travailleurs qui perdent la vie du fait d’accidents du travail et de maladies professionnelles.
L’OIT estime, en outre, que chaque jour dans le monde 1000 personnes décèdent d’accidents du travail et 6500 meurent de maladies professionnelles.

Pascal AZAD DOKO